Depuis le début de la semaine, l’ensemble des rédactions web et radio nous ont informé de la fermeture d’une trentaine de piscines municipales en France en raison de l’inflation des prix de l’électricité et du gaz : « Crise énergétique : une trentaine de piscines publiques fermées depuis lundi en France » titre aujourd’hui le Monde. « Inflation : une trentaine de piscines contraintes de fermer en France en raison de l’explosion des prix de l’énergie » a choisi France Info pour intituler son article sur le sujet. « Quand des piscines jettent l’éponge », titre le 20h de France 2.
Le récit de la majorité des médias a été le même : une trentaine de piscines municipales à Limoges, Montauban, Nîmes, Meudon… ont été fermées “pour une durée indéterminée » par le groupe privé qui les gère, Vert Marine.
Nulle part la question n’aura été posée : le groupe Vert Martine pouvait-il faire autrement que fermer les portes d’un service public au mépris de la délégation pour laquelle il était engagé ?
Même en 2020 où, pourtant les piscines ont été fermées administrativement de mars à juin, en novembre et en décembre, l’entreprise a vu son bénéfice net passer de 1,4 million d’euros à 4,5 millions.