#Paris2024. De l’autre côté du périph’, rien ne change et rien ne changera jamais par Stéphane Echinard
Pas très long ce billet signé Stéphane Echinard dans le Dauphiné, pas très long mais lourd dense. A lire ça fait réfléchir !
Oublier les vols de documents, les prix délirants des tickets et le clocher qui s’est envolé de l’affiche. Oublier les menaces de grèves, l’absence de Mbappé, la Seine et ses couleurs chelou. Oublier Hidalgo, Dati, les Jeux polémiques et cette flamme qui met le feu partout.
Rêver plutôt d’exploits et de records. Rêver de ces histoires qui écrivent la légende du sport. Rêver d’Aya Nakamura qui fermerait la bouche aux racistes de tous bords. Paris, la plus belle ville du monde. Le monde entier qui regarde Paris. Le village olympique en Seine-Saint-Denis. Rêver à demain, plus beau, plus serein. Ville lumière, ferveur populaire.
C’est bon, vous avez bien rêvé ? Le réveil est brutal : ouvrir les yeux dans le 9-3 justement, le département le plus pauvre de la France métropolitaine, le plus sous-doté en matière de santé, de justice ou de sécurité. Et le plus jeune. Quelles chances, quel horizon offre-t-on à cette jeunesse ?