« Nous refusons l’idée d’un financement du sport par le sport, y compris à travers les taxes affectées. » un proche de l’Élysée
Ça a le mérite d’être clair. Dans un article intitulé « Le sport français va-t-il bientôt cesser de s’autofinancer ? » Slate cite une source proche de l’Elysée : «Nous refusons l’idée d’un financement du sport par le sport, y compris à travers les taxes affectées.»
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9 décembre 2022
Cela signifie que « Lorsque la taxe permet de prélever 5% sur le montant total des droits télévisuels des sports professionnels, seulement 59,7 millions d’euros sont directement fléchés en faveur de l’ANS, contre 74,1 millions auparavant. Le reste est récupéré par le budget de l’État, ce qui dénature totalement l’essence de la taxe créée en 2000 par l’ancienne ministre des Sports, Marie-George Buffet. » Selon le député honoraire de la Loire Régis Juanico, «cette baisse du montant de la taxe Buffet n’est pas compensée par une augmentation équivalente du plafond des autres taxes affectées […], ce qui [représente] une perte nette de 15 millions d’euros à nouveau pour le budget du ministère des Sports«
«Déplafonner la taxe Buffet ou faire croître le montant prélevé des paris sportifs, pour répondre à l’injonction du CNOSF notamment, reviendrait à dire que l’État n’a plus à financer directement le sport français», indique la source