Marathon : quand le cerveau brûle ses propres réserves pour tenir la distance

Une étude de l’Université du Pays basque, publiée en avril 2025 dans Nature Metabolism, montre que courir un marathon ne sollicite pas seulement les jambes, mais aussi le cerveau. Les chercheurs ont observé une diminution temporaire de la myéline — gaine riche en lipides qui protège les fibres nerveuses — dans plusieurs zones cérébrales impliquées dans la motricité, les sensations et les émotions selon cet article publié dans lebigdata

Cette baisse, constatée juste après la course, suggère que le cerveau utilise sa propre myéline comme réserve énergétique lorsque le glucose et le glycogène viennent à manquer. Bonne nouvelle : deux mois suffisent pour que le cerveau reconstitue totalement ces niveaux, preuve de sa remarquable capacité de récupération.

le bigdata

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