Selon Politis, les agents franciliens Jeunesse et Sports (de la DRAJES) alertent sur leurs conditions d’activité et sur les menaces contre le service public du sport.« Ils sont pressurisés, malmenés et on leur demande de faire encore plus d’efforts. » Quand elle évoque les Jeux olympiques et paralympiques (JOP), Chantal Lecervoisier ne puise pas dans le lexique des idéaux de respect et d’amitié revendiqués par l’olympisme. Au sein de la délégation régionale académique à la jeunesse, à l’engagement et aux sports (Drajes), où elle travaille, les conditions de travail se détériorent d’année en année …/… Pourtant, le syndicat Solidaires Jeunesse et Sports avait déjà déclenché une alerte de danger grave et imminent en juin 2021.
L’article pointe une dérive clientéliste et culture de l’improvisation notamment depuis la création de l’ANS. « Avant, il y avait des fonctionnaires qui regardaient les projets et qui confrontaient ça avec le monde sportif. Maintenant, ce n’est plus le cas », explique Raphaël Millon. Le porte-parole de Solidaires Jeunesse et Sports s’inquiète des dérives potentielles d’un tel système : « Le président d’une fédération peut faire des choix qui l’arrangent, lui et les associations qui lui sont fidèles. Il y a un risque de dérive clientéliste ». Dans le milieu fédéral, cette apparente autonomie financière ne suscite d’ailleurs pas un enthousiasme unanime. « C’est un système qui tient par la peur. On ne peut pas se plaindre car les clubs et les sportifs en subiraient les conséquences », assure le cadre d’une fédération multisport qui a souhaité rester anonyme