« Le risque de telles expérimentations réside, précisément, l’abandon de leur caractère exceptionnel et temporaire »
L’événement sera l’occasion pour les pouvoirs publics d’expérimenter pour la première fois en France l’usage de la vidéosurveillance automatisée ou algorithmique (VSA). Selon les auteurs Yoann Nabat et Elia Verdon « le risque de telles expérimentations permises largement réside, précisément, dans l’abandon de leur caractère exceptionnel et temporaire, tel que la loi le précise actuellement. » qui insistent « L’accoutumance à ces outils, comme l’effet cliquet — selon lequel il est difficile de revenir en arrière une fois un cap passé — rendent tout retour en arrière encore plus invraisemblable. »
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Et de conclure « Derrière le bel événement que représente l’organisation en France de la Coupe du monde de rugby, et bientôt celle des Jeux olympiques et paralympiques, il faut ainsi toujours rester sur ses gardes quant à l’avènement de techniques de surveillance ou de contrôle qui, présentés comme efficaces voire nécessaires pour garantir la sécurité de telles compétitions sportives, n’en demeurent pas moins dangereuses pour nos libertés et la démocratie. »