Toujours très bien informée Sandrine Lefèvre du Parisien qui publiait dimanche soir un article (réservé aux abonnés) « JO Paris 2024 : pourquoi le Club France risque d’être un gouffre financier qui menace le sport français »
La journaliste du Parisien pointait le risque que le club France soit un énorme flop. « Les pertes du Club France sont actuellement estimées entre 3 et 5 millions d’euros alors que les institutions sportives ont déjà investi 6,5 millions d’euros sur leurs fonds propres. » Elle pointait des tarifs exorbitants » Les tarifs des prestations les font aussi fuir : entre 12 000 et 30 000 euros HT pour réserver un salon privé (et accueillir des invités, sans pouvoir afficher ses sponsors, du fait des contraintes olympiques), 250 ou 295 euros HT par personne pour des invités au cocktail avec « vue exceptionnelle sur les célébrations » (une offre avec 2 boissons et 1 snack est proposée à 95 euros). » et le fait que « la plupart des fédérations aient décidé de monter leur propre espace, près des sites, où elles pourront maîtriser leur budget et leurs invités et surtout valoriser leurs propres sponsors, la raison d’être des espaces VIP. »
Le club France un concept difficilement duplicable en France ?
« Lorsque les JO se déroulent à l’étranger, tous les Français convergent naturellement vers le Club France, unique lieu de rassemblement » écrit Sandrine Lefevre. Là à Paris, les partenaires et les fédérations ont plein d’autres solutions d’autant plus que le site retenu, « la Villette est loin du cœur battant des Jeux. »
David Lappartient confirme
En marge d’un séminaire olympique organisé à la Villette a confirmé les informations de Sandrine Lefevre. » Il est vrai qu’entre le moment où l’opération a été lancée et aujourd’hui, il y a eu quelques changements, notamment dans les aspects sécuritaires », a expliqué le président du CNOSF à l’AFP cité par l’équipe. « On est en train de travailler pour limiter cela (le déficit) au maximum et que la réussite du club France n’augure pas de temps plus difficiles (…) après la fête », a t il ajouté.