Durant cette quinzaine, nous avons re salué l’arrivée de Madame la Ministre confirmée Marina Ferrari, en lui demandant d’ouvrir l’ère nouvelle du sport français
Une ministre dans la continuité …
La ministre a composé son cabinet. La nouvelle équipe ministérielle s’inscrit clairement dans la continuité
M. Jean-Philippe REY, directeur du cabinet.
M. Guillaume VAILLE, directeur adjoint du cabinet, en charge de la jeunesse, de la vie associative, des affaires budgétaires et sociales.
Mme Pauline MALERBES, cheffe de cabinet.
Mme Thouraya ABDELLATIF, conseillère en charge de la jeunesse, de la vie associative et de l’insertion professionnelle.
Mme Anaïs WALTER, conseillère en charge des affaires juridiques, de l’éthique, de l’intégrité et de la promotion des femmes dans le sport.
M. Matthieu SIGUR, conseiller parlementaire.
M. Benjamin MAZE, conseiller haute performance, réseaux du sport et vie fédérale.
M. Adrien DÉPREZ, conseiller en charge de l’éducation, de l’enseignement supérieur et des célébrations.
M. Adrien ROUSSEAU, conseiller en charge du sport professionnel et des Alpes 2030.
L’ANS, « bras armé de l’État” : un retour en arrière ?
« il faut que les gens comprennent que l’ANS est notre bras armé » a déclaréMarina Ferrari.
La formule a le mérite d’être clair ! Si l’Agence Nationale du Sport doit être le bras armé du Ministère des Sports, autant revenir au CNDS j’écrivais en mars 2025 suite à une déclaration de Marie Barsacq devant la commission des affaires culturelles.
La raison d’être de l’ANS était justement de rompre avec cette logique étatiste pour associer les collectivités et le mouvement sportif et le monde économique à la gouvernance. J’écrivais fin janvier dans cet article (Jan. 28, 2025 Parlement du sport vs ANS Agence Nationale du sport, des états généraux du sport #EGS2025 s’imposent ) que le péché originel de l’ANS a été d’être le bras armé de l’Etat … La pire des solutions serait de maintenir l’ANS, bras armé de l’Etat sous la forme d’un GIP. Une ANS (Agence nationale du Sport), qui » n’a aucun risque d’être sacrifiée dans l’épure budgétaire telle qu’elle est aujourd’hui. selon la nouvelle ministre qui veut « aller chercher des arbitrages au Parlement toujours dans un cadre de responsabilité qui doit être le nôtre aujourd’hui avec un effort de proportionnalité »…. A suivre comme on dit
lUn budget clairement à la baisse
PLF 2026 : le budget des sports nettement à la baisse par rapport à 2025 Pour autant le CNOSF et le CPSF saluent une amélioration des arbitrages mais soulignent plusieurs points de grande vigilance pour l’examen au Parlement et en particulier la chute des autorisations d’engagement de l’ANS (-108 M€). Cette inquiétude est d’autant plus prégnante qu’au niveau des communes, Le sport, est la variable d’ajustement des finances locales pour les Français
Pour les cadres techniques, la pilule est dure à avaler , dans le PLF 2026 : les cadres techniques, sont premières victimes des coupes budgétaires sur les emplois (tout emploi confondu en %)
Temps de l’enfant, « 16 h pour tous » le CNOSF plaide pour une réforme majeure
Face à une jeunesse de plus en plus sédentaire et fragilisée psychologiquement, le CNOSF et le CPSF tirent la sonnette d’alarme dans leur contribution à la Convention citoyenne sur les temps de l’enfant.
Ils plaident pour une réforme majeure : faire terminer la journée scolaire à 16 h pour tous les enfants et proposent « une réforme sociétale majeure, centrée sur l’intérêt de l’enfant et lisible pour les familles. 16 h pour tous” : la grande réforme éducative proposée par le CNOSF pour remettre le sport au cœur de la vie des enfants
Paris, capitale mondiale du sport
Enfin, pour clôturer cette quinzaine, signalons que Paris, est la première ville sportive mondiale devant Los Angeles et New York selon le classement Burson
Bonne lecture
Patrick Bayeux
Ps à lire le dernier fascicule de la collection repères : le B-A BA de l’organisation du sport en France
