La quinzaine des décideurs du sport du 3 au 17 juin 2025

Coup de tonnerre au CNOSF. Le 7 juin, Didier Seminet annonçait sur LinkedIn le retrait de sa candidature à la présidence du Comité, seulement deux semaines après avoir présenté son programme – un programme  nettement en retrait par rapport à celui plus structuré, construit, abouti d’Amélie Oudéa-Castéra. 

Cette dernière n’a pas ralenti la cadence : dès le 8 juin, elle qualifiait l’élection de « « Un rendez-vous démocratique majeur »» pour une gouvernance « forte et unitaire », avant de constater dans Francs Jeux le 11 juin « une  sous-utilisation du sport dans notre société » .

Mais Didier Seminet ne se retire pas en silence. Dans un courrier adressé au président du CNOSF, publié sur Facebook et relayé par RMC, il porte des accusations graves et pour le moins surprenantes et l’on peut s’interroger sur ses motivations.  
On espère que la prochaine quinzaine viendra clore cette olympiade réussie pour le mouvement sportif… mais calamiteuse pour sa maison-mère. Il est temps de passer à la nouvelle olympiade.

Tensions chez les cadres techniques : l’État veut reprendre la main

Autre foyer de crispation : les cadres techniques et DTN.  Ils ont appris dans Décideurs du Sport que l’État comptait  reprendre la main sur les conseillers techniques sportifs (CTS), remettant en cause le principe d’autonomie des fédérations. l’ASDTN dénonce un climat de défiance entre le ministère et ses DTN. Les DTN, n’ont visiblement pas été associés à la réflexion.

Saint-Denis : le savoir-nager devient un droit concret

 À Saint-Denis, vendredi dernier, c’était une journée continue – de 8h30 à 18h30 –  consacrée au savoir-nager au CAO, sans un pied dans l’eau, mais avec une détermination remarquable de l’ensemble des participants. Un  nom pour incarner cette dynamique  de fond : Shems Elkhalfaoui. Là, l’héritage des Jeux Olympiques prend une forme tangible : garantir à chaque enfant l’apprentissage de la natation. Ce n’est pas une promesse. C’est un plan d’actions. C’est à lire bien sur !   Faire du savoir-nager un droit réel : Saint-Denis trace la voie
Ce travail est d’autant plus vital qu’un chiffre doit alerter : 69 % des employeurs rencontrent des difficultés pour recruter des MNS. C’est toute la filière aquatique qui est en tension, menaçant l’accès à la natation scolaire, au savoir-nager citoyen, et à la prévention des noyades. Il est temps de prendre une nouvelle fois ce sujet à bras-le-corps.

Un avis de décès pour terminer cette quinzaine, 75 ans après sa création, la Revue EPS va disparaitre. Une grosse pensée pour Jean Vivès son fondateur que j’ai eu la chance de connaitre à la fin de sa carrière et l’ami Yves Touchard qui a soutenu cette revue à bout de bras.  C’est une page qui se tourne pour toute une génération d’éducateurs et de militants de l’EPS. 

Bonne lecture 
Patrick Bayeux

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