La quinzaine des décideurs du sport du 20 mai au 3 juin 2025

Bon,  on les aura ces #EGS2025 Etats Généraux du sport 2025 ! Même si ça ne porte pas ce nom, ça y ressemble. Que ce soit Amélie Oudéa-Castera ou Didier Seminet , les 2 candidats à la présidence du CNOSF ont prévu d’organiser une grande consultation sur « l’avenir du sport et le club de demain pour AOC » avec la publication d’un « livre blanc du sport Français » début 2026, et  une grande consultation dès le lendemain de l’élection pour DS avec l’organisation d’université d’été.   

« La fin des illusions : aux territoires de reprendre la main »

Et la situation est grave selon  Gilles Passot  adjoint aux sports de la ville de Roanne , c’est  » Fin des illusions : aux territoires de reprendre la main sur le sport.  »   l’État, aujourd’hui, n’est plus en capacité de porter une vraie politique publique du sport. 

CNOSF renforcé , ministère affaibli, la  bascule des pouvoirs ?

Alors c’est quoi l’avenir du sport Français ?  un CNOSF puissant et un ministère des sports diminué ? Quel avenir pour le sport français ?   Face à la baisse drastique des financements publics, le CNOSF sera-t-il le nouveau centre de gravité du sport français ? Le scénario  d’AP 2022 de 2018 est-il en train de se profiler  ? On se rappelle que selon ce scénario l’ANS ne s’occupait que de la haute performance « La création d’une telle agence pourra d’ailleurs conduire à s’interroger sur l’opportunité du maintien d’un ministère de plein exercice. » indiquait le rapport publié juste avant les Jeux. Il faut s’en souvenir ! 

Faut il y voir une mesure d’anticipation de l’Etat qui  veut reprendre la main sur les conseillers techniques sportifs (CTS) selon un projet de décret que nous nous sommes procurés. Le glissement est subtil mais lourd de sens. Le cœur de la mission n’est plus l’intérêt fédéral mais l’intérêt général… tel que défini par l’État.

En attendant, l’Etat continue ses restrictions budgétaires  le CNOSF, notaire de l’héritage des JOP #Paris2024  est en état d’urgence, la Subvention de l’Etat a été  amputée de 75 %  et le pire est à venir pour le sport Français. 

Quels clubs sportifs pour demain ? 

Dans ce contexte, je m’interroge   Quels clubs sportifs pour demain ? Licenciés, adhérents, clients… ou citoyens engagés ? 

Et si le sport s’inspirait des jeux vidéo ? nous suggère Patrick Roult 

Alors il faut penser différemment. C’est ce que suggère l’Adéenne du sport d’Anthony Thiodet avec RéGen For Sport qui propose une voie innovante : repenser en profondeur la gouvernance, la RSE et les liens aux territoires avec cinq clubs pilotes. 

Faut il encore subventionner les clubs de football professionnel ? 

D’ailleurs, je me suis posé la question,  Faut-il encore subventionner les clubs de football professionnel ? Et pour quelles missions d’intérêt général ?   Quel club professionnel voulons-nous pour demain ? Un actif spéculatif détenu à l’autre bout du monde ou un acteur ancré, au service de son territoire ?   Alors que la proposition de loi sur l’organisation, la gestion et le financement du sport professionnel sera en débat le 10 juin il serait bien de se saisir du sujet et ne pas se limiter à la seule gouvernance du foot  professionnel qui dysfonctionne plus en raison des personnes à la tête de leur gouvernance que des structures …. 

Bonne lecture 
Patrick Bayeux

partager
Twitter
LinkedIn
Facebook
Email
Imprimer
Cet article vous a-t-il été utile ?

à lire aussi

A quel point cet article vous a-t-il été utile ?

Cet artcile ne vous a pas été utile?

Newsletter Gratuite

Abonnez-vous à notre newsletter et recevez toute l'actualité des décideurs du sport.

Nous apprécions vos commentaires utiles !

N'oubliez pas de nous suivre sur nos réseaux sociaux.