Cette quinzaine, en mettant en parallèle la conférence de presse du Parlement du Sport (qui n’a aucune existence juridique), les vœux de la présidente du CPSF (également présidente de l’ANS), les différentes déclarations de la ministre des Sports, la mobilisation de l’ensemble des décideurs du sport, mon cerveau a fait une étincelle ce qui a provoqué un court-circuit …
Pourquoi ? Parce que, face à la mobilisation inédite de l’ensemble des décideurs du sport contre la baisse annoncée du budget dans le cadre du PLF 2025, une question m’a traversé l’esprit : pourquoi l’Agence Nationale du Sport ne monte-t-elle pas au créneau pour défendre les moyens du sport français ?
Le sport, variable d’ajustement ou investissement stratégique ?
Le sport est-il encore une priorité nationale ou simplement une variable d’ajustement budgétaire ? Selon la branche sport, son impact « social » du sport estimé entre 194 et 254 Md€ un chiffre qui devrait suffire à justifier une ambition forte en matière de financement et de structuration.
Les élus locaux, à travers l’ANDES, tirent la sonnette d’alarme face à une « triple peine disproportionnée » selon Patrick Apperé.
Le mouvement sportif a lancé son #cartonrougeàbercy.
Face au péril annoncé, les décideurs du sport ont joué l’union sacrée contre les coupes budgétaires du PLF 2025
… Tandis que Marie Barsacq, dans un vibrant plaidoyer, rappelait que « défendre les intérêts du sport, c’est de l’intérêt général.
Quel modèle pour demain ?
Nouvelle ministre, nouvelle présidente de l’ANS, nouveau conseiller à l’Elysée, Cyril Mourin « Conseiller Sport » du Président de la République entre 2017 et 2024 a tiré sa révérence (Il faut absolument lire sa longue interview)) que vont faire nos nouveaux décideurs une fois la crise du budget passée.
En passant je vous conseille de lire ce post du camarade Roult qui s’interroge sur « La France nation sportive ? Entre financements publics et inspirations américaines, quel modèle pour demain ? »
Des états généraux du sport s’imposent
Le sport français est-il condamné à une crise permanente ou saura-t-il saisir cette opportunité pour se réinventer ? des états généraux du sport s’imposent
La balle est dans le camp des décideurs ! des vrais !
Bonne lecture
Patrick Bayeux