Une quinzaine marquée par trois sujets d’actualité : le renouvellement des instances dirigeantes du mouvement sportif, la place de la laïcité dans le sport, et l’avenir de l’Agence nationale du sport.
Un nouveau cap pour la gouvernance du sport français ?
Le paysage sportif français va connaitre un tournant avec la décision de David Lappartient de ne pas se représenter à la présidence du CNOSF.
Cette annonce ouvre la voie à de nouvelles ambitions et figures. Parmi les candidats déclarés figurent Cédric Gosse et Didier Seminet.
Cédric Gosse et Didier Seminet candidats à la présidence du CNOSF
Y aura-t-il un / une troisième candidat(e) , c’est possible… Moi Si j’étais candidat à la présidence du CNOSF …. J’essaierai de répondre à 3 questions !
Pendant ce temps, au niveau international, Kirsty Coventry, candidate à la présidence du CIO, promet d’insuffler une dynamique nouvelle au mouvement olympique.
La laïcité dans le sport : un sujet inflammable
La loi sur la laïcité dans le sport suscite de vifs débats. Si cette loi vise à préserver les principes républicains dans les pratiques sportives, elle soulève pour moi en tout cas des interrogations quant à son impact sur l’unité du mouvement sportif.
Pour Shems El Khalfaoui les débats autour du port du voile dans les compétitions sportives accentuent cette polarisationn.
Certains experts, comme Médéric Chapitaux, critiquent la vision « anglo-saxonne » de la laïcité qui dominerait au ministère des Sports.
« Au ministère des Sports, domine une vision anglo-saxonne de la laïcité », Médéric Chapitaux
L’Agence nationale du sport : quel avenir ?
Pour Marie Barsacq, l’ANS « doit être un bras armé de l’État pour déployer des politiques publiques en laissant un maximum de marge de manœuvre aux territoires pour s’adapter aux réalités locales ». . Marie Barsacq présente sa feuille de route et précise sa vision sur le rôle de l’ANS – Agence Nationale du sport
Pour moi si elle devient le simple bras armé du ministère des Sports, elle perdra sa raison d’être. Si l’Agence Nationale du Sport doit être le bras armé du Ministère des Sports, autant la supprimer par Patrick Bayeux
Et si l’Agence nationale du Sport devenait une véritable plateforme économique ? s’interroge Patrick Roult ?
A propos de l’ANS, une autre actualité, mais qui n’a fait réagir personne, Bercy veut faire main basse sur les crédits de paiement réservés au plan 5000 équipements sportifs en 2025, un détail 94 M€ en moins ! On se souvient qu’en janvier le monde du sport s’était mobilisé pour moins que ça ! Budget des sports dans le PLF 2025 : moins 128 M€ ça va, moins 162 M€ bonjour les dégâts !
Mieux vaut tard que jamais, sur les territoires, dans une note, le directeur général a demandé aux conférences régionales de « clarifier les chefs de filât de compétences et de financements » …
Bonne lecture
Patrick Bayeux