Souhaitant « faire évoluer les mentalités et les pratiques » et « assurer la durabilité de la pratique », la fédération française de football a procédé à une estimation de l’empreinte carbone de son activité dont elle a présenté les résultats dans un communiqué.
Méthodologie. Le cabinet Utopies, mandaté en 2022-2023 par la FFF, s’est appuyé sur la méthodologie Bilan carbone® de l’ADEME en prenant en compte les émissions résultant selon 4 périmètres de l’activité fédérale :
- les infrastructures nationales (siège et CNF-Clairefontaine) ;
- les compétitions (hors LFP), du plus bas niveau amateur à national 1, y compris les Coupes de France ;
- le fonctionnement des ligues et districts ;
- l’activité des clubs amateurs.
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Les premiers résultats. Six catégories d’activité aux impacts importants ont été identifiées :
- 57% des émissions résultent des déplacements (joueurs, staffs, spectateurs) ;
- 18% du chauffage, climatisation, gestion des déchets, fournisseurs, etc. ;
- 17% des équipements (textiles, chaussures) et des produits dérivés ;
- 5% des infrastructures sportives (travaux, rénovation) ;
- 2% de la retransmission des compétitions ;
- 1% de la restauration-hébergement.
Ainsi, la FFF estime que 20% des émissions relève de sa responsabilité directe alors que 80% seraient liés aux partenaires, aux licenciés ou au public.
Agir pour le climat. Devant la complexité à estimer les impacts réels, la FFF reconnait que « les ordres de grandeur » présentés doivent permettre de sensibiliser les pratiquants et les dirigeants des différentes instances à partir des 15 engagements éco-responsables pris avec le WWF en 2020. Les politiques de déplacements (choix des modes de transport, déplacements collectifs, covoiturage) et d’installations (audit énergétique, éclairage Led, bornes de recharge) sont mis en avant dans le communiqué de la FFF.
P.-P. Bureau pour Décideurs du sport