« J’ai cette ambition d’essayer de te ressembler » a déclaré Gil Avérous à Amélie Oudéa-Castera lors de la passation de pouvoirs au ministère des sports
La passation de pouvoirs entre Amélie Oudéa-Castera et Gil Avérous a eu lieu hier midi au ministère des sports.
A lire
La vidéo intégrale de la passation
La Ministre des sports a été très longuement applaudie suite à un discours de très haute volée à la fois sur le fond et sur la forme.
Que dire du discours du nouveau ministre ? (à partir de la 51 ème minute).
« j’ai cette ambition d’essayer de te ressembler » a déclaré Gil Avérous à AOC . Pour ressembler à AOC il faut se consacrer à 200 % à la fonction et ne pas vouloir rester maire de Châteauroux, comme l’a révélé la nouvelle république, …
Le nouveau ministre a décliné « sa vision globale du sport » « avec plusieurs axes prioritaires »
- « Une grande ambition nationale du sport décentralisé », « le sport pour tous sur les territoires » . « faire du sport une activé accessible à tous »
- « je serai attentif à développer les politiques de sport santé, à lutter contre la sédentarité ».
- « la haute performance un moteur pour l’excellence française, notre objectif renforcer le soutien à la haute performance, renforcer la formation, … »
- « Evénementiel sportif une vitrine internationale, notre ambition, renforcer cette dynamique »
- « renforcer le lien social, l’inclusion par le sport »
- « mise en place des actions renforcées pour garantir toute forme de violence »
- « l’éthique au coeur de notre action »
- « affirmation du principe de laïcité »
- …
Des thèmes bien connus, rien de prospectif, pas de nouvelle ambitions si ce n’est « une ambition nationale du sport décentralisé ». Et ça c’est essentiel. Et c’est bien que le ministre en fasse la première de ses priorités. Il sera attendu sur sa capacité à remettre en route la gouvernance sur les territoires.
« Je ne viens pas ici pour révolutionner les choses parce que je suis conscient, convaincu qu’au ministère des sports beaucoup de choses ont été faites et qu’aujourd’hui il suffit de continuer cette dynamique plutôt que d’imaginer révolutionner profondément ce qui a déjà été fait » (58 min)
Bien on en prend note mais alors à ce stade on peut se poser la question : pourquoi fallait-il changer de ministre ? Pour achever le volet local de la nouvelle gouvernance du sport ? A suivre.