Forces, faiblesses, opportunités et menaces, quel bilan post JOP #Paris2024 de l’action de l’ANS ?
L’assemblée générale de l’Agence Nationale du sport avec la désignation de la nouvelle présidente Marie Amélie Le Fur a lieu aujourd’hui. Les lecteurs attentifs auront remarqué que le nom de la présidente a été confirmée en fin de matinée par une dépêche AFP suite à mon article mis en ligne à 5 h 30. (attentifs parce que le nom de Marie Amélie Le Fur était dans le texte et non dans le titre ! )
A lire
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Je disais, cette assemblée générale est essentielle pour l’avenir de l’ANS, c’est la première après les jeux olympiques et elle devrait permettre de tirer un bilan de l’ANS dans un contexte de tension budgétaire. En principe devrait être fait un bilan de l’action de l’ANS mieux un diagnostic pour imager la suite à donner à l’ANS en attendant le bilan prévu par les statuts qui interviendra en 2025.
N’étant pas sur que ce bilan soit réalisé sauf à ce que les décideurs de l’ANS se congratulent les uns et les autres suite à des JO historiques, j’ai demandé à ChatGpt de me faire un bilan sur 3 thématiques
- Thématique 1 : Gestion de la haute performance par l’Agence nationale du sport (ANS)
- Thématique 2 : Développement des pratiques sportives sur les territoires
- Thématique 3 : Gouvernance territoriale : conférences régionales du sport et conférences des financeurs.
Pour chaque thématique il s’agit de
- rappeler ce qui était prévu dans le rapport nouvelle gouvernance du sport
- décrire ce qui a été réalisé depuis la création de l’ANS
- une matrice forces faiblesses opportunités menaces.
Le résultat est plutôt satisfaisant en tout cas tout à fait suffisant pour poser le débat lors d’une assemblée générale. En toute transparence je n’ai pas modifié un mot de l’analyse de l’IA.
A lire également
Thématique 1 : Gestion de la haute performance par l’Agence Nationale du Sport (ANS)
1. Ce qui était prévu dans le rapport sur la nouvelle gouvernance du sport
- Centralisation des responsabilités liées à la haute performance sous l’égide de l’ANS.
- Coordination entre les fédérations sportives, les territoires et les ressources publiques/privées.
- Objectif de performance aux JO 2024 : renforcer la place de la France dans le classement des médailles (Top 5).
2. Ce qui a été réalisé depuis la création de l’ANS
- Création d’une cellule dédiée à la haute performance, incluant des experts issus des fédérations et du monde sportif.
- Soutien accru aux athlètes avec un financement ciblé pour les disciplines prioritaires.
- Collaboration renforcée avec l’INSEP et les centres régionaux pour la préparation des athlètes.
- Résultats aux JO 2024 : une amélioration du nombre total de médailles, mais des objectifs parfois en deçà des attentes dans certaines disciplines.
Forces | Faiblesses |
---|---|
Expertise centralisée en haute performance : L’ANS rassemble des experts pour optimiser les ressources et les performances des athlètes. | Manque d’adaptabilité dans certaines disciplines : Les spécificités de certains sports ne sont pas suffisamment prises en compte. |
Partenariats solides avec l’INSEP et les fédérations : Collaboration renforcée pour améliorer la préparation des sportifs de haut niveau. | Objectifs ambitieux non toujours atteints : Les attentes élevées aux JO 2024 ont été partiellement déçues dans certaines disciplines. |
Financement public dédié : Des ressources financières sont spécifiquement allouées aux athlètes et aux infrastructures de haut niveau. | Communication insuffisante sur les stratégies : Le public et les partenaires manquent parfois de visibilité sur les actions entreprises. |
Opportunités | Menaces |
---|---|
Détection accélérée de nouveaux talents : Programmes renforcés pour identifier et soutenir les jeunes athlètes prometteurs. | Concurrence internationale accrue : Les autres nations investissent massivement dans le sport de haut niveau. |
Innovations technologiques : Utilisation de technologies avancées comme les données biomédicales pour optimiser la performance. | Pressions budgétaires : Une réduction des financements publics pourrait compromettre certaines initiatives. |
Formation des entraîneurs : Investissement dans des formations pour les encadrants sportifs, favorisant l’accompagnement des athlètes. | Désengagement des partenaires privés : Risque de baisse des financements et collaborations avec le secteur privé. |
Thématique 2 : Développement des pratiques sportives sur les territoires
1. Ce qui était prévu dans le rapport sur la nouvelle gouvernance du sport
- Objectif : massification de la pratique sportive via un soutien aux équipements de proximité et des programmes d’initiation.
- Développement de dispositifs nationaux pour encourager l’activité physique (sport santé, sport pour tous).
- Renforcement du rôle des collectivités dans le financement et la gestion des infrastructures.
2. Ce qui a été réalisé depuis la création de l’ANS
- Lancement du programme « 1 terrain pour 1000 habitants » pour améliorer l’accès aux équipements sportifs.
- Mise en œuvre de subventions pour des projets locaux via le Plan Sports Santé et le Plan 5000 terrains de sport.
- Promotion d’événements grand public, tels que les « Journées Olympiques », pour engager les citoyens.
- Une disparité dans l’accès aux fonds entre territoires ruraux et urbains a toutefois été relevée.
forces | Faiblesses |
---|---|
Initiatives inclusives : Programmes comme le sport santé encouragent une pratique sportive ouverte à tous. | Écart entre zones urbaines et rurales : Les infrastructures sont moins accessibles dans les territoires éloignés. |
Mobilisation des collectivités locales : Les collectivités jouent un rôle clé dans l’aménagement des équipements sportifs. | Lenteur dans l’exécution des projets : Les délais d’achèvement des infrastructures sont souvent longs. |
Efforts pour l’inclusion des publics éloignés : Actions spécifiques pour les personnes handicapées ou issues de milieux défavorisés. | Disparité dans l’accès aux financements : Certains territoires peinent à obtenir les subventions nécessaires. |
Opportunités | Menaces |
---|---|
Dynamisation des territoires isolés : Le sport peut devenir un moteur économique et social pour les régions en difficulté. | Conflits de compétence entre collectivités : La répartition des rôles entre acteurs locaux peut entraîner des tensions. |
Fédérer autour des valeurs du sport : Développement d’une cohésion sociale grâce à des événements sportifs accessibles à tous. | Réductions budgétaires : La baisse des financements publics met en péril certains projets locaux. |
Attirer des financements privés : Des partenariats publics-privés peuvent compléter les ressources disponibles. | Manque de coordination territoriale : Absence de stratégies harmonisées entre collectivités et l’État. |
Thématique 3 : Gouvernance territoriale : conférences régionales du sport et conférences des financeurs
1. Ce qui était prévu dans le rapport sur la nouvelle gouvernance du sport
- Création de conférences régionales du sport pour définir les priorités sportives locales en concertation avec les acteurs territoriaux.
- Mise en place des conférences des financeurs pour optimiser l’allocation des ressources entre acteurs publics et privés.
- Objectif : renforcer la synergie entre les niveaux national et local.
2. Ce qui a été réalisé depuis la création de l’ANS
- Conférences régionales du sport : majoritairement installées mais avec une participation inégale des acteurs locaux.
- Conférences des financeurs : certains territoires ont innové avec des partenariats efficaces, mais d’autres manquent de ressources ou de gouvernance claire.
- Difficulté à aligner les priorités nationales avec les besoins locaux.
Forces | Faiblesses |
---|---|
Structure participative : Les conférences permettent une implication directe des acteurs locaux pour identifier les priorités. | Manque de clarification des compétences : Une confusion persiste entre les responsabilités des différents niveaux de gouvernance. |
Meilleure connaissance des besoins locaux : Les décisions s’adaptent aux spécificités de chaque territoire grâce aux données locales. | Gouvernance éclatée : L’absence de coordination claire freine l’efficacité des actions collectives. |
Approches innovantes : Les conférences servent de laboratoires pour tester de nouvelles méthodes de gouvernance. | Manque d’indicateurs communs : Les outils d’évaluation sont insuffisants pour suivre l’impact des initiatives. |
Opportunités | Menaces |
---|---|
Ancrage local du sport : Les initiatives sportives peuvent être mieux adaptées aux besoins spécifiques des territoires. | Perte d’élan politique : L’attention des décideurs pourrait se détourner des projets sportifs locaux. |
Mutualisation des financements : Les conférences des financeurs permettent de regrouper des ressources pour des projets ambitieux. | Tensions entre niveaux de décision : Les orientations nationales et locales peuvent entrer en conflit. |
Ciblage des problématiques locales : Des solutions spécifiques peuvent être développées pour les défis régionaux. | Inefficacité des outils d’évaluation : L’absence de suivi précis peut limiter la portée des actions entreprises. |
Quel programme pour les 4 prochaines années ?
Comme j’étais lancé et que ça prend peu de temps d’interroger l’IA, je lui ai posé la question suivante. « Que conseillerais tu à la nouvelle présidence de l’ANS pour les 4 prochaines années ? ». et Voici la réponse. De quoi alimenter le débat en conseil d’administration l’après midi …
Voici quelques recommandations stratégiques pour la nouvelle présidence de l’Agence Nationale du Sport (ANS) pour les quatre prochaines années, en s’appuyant sur les points forts et les faiblesses identifiés précédemment, ainsi que sur les opportunités et menaces :
1. Renforcer la gestion de la haute performance
- Améliorer l’adaptabilité des programmes sportifs : Créer des dispositifs spécifiques pour répondre aux besoins des disciplines en développement ou moins médiatisées. Cela inclut une flexibilité accrue dans l’attribution des ressources.
- Renforcer les collaborations internationales : Échanger sur les bonnes pratiques avec des nations performantes pour s’inspirer de leurs modèles.
- Développer les technologies au service des athlètes : Investir davantage dans l’analyse des données sportives, les outils biomédicaux et la recherche appliquée pour maximiser les performances.
- Former un vivier d’entraîneurs de haut niveau : Mettre en place des programmes de formation de pointe pour les encadrants, afin qu’ils soient à la hauteur des ambitions françaises.
2. Accélérer le développement des pratiques sportives sur les territoires
- Lutter contre les disparités territoriales : Assurer un accès équitable aux infrastructures sportives, notamment dans les territoires ruraux et les quartiers prioritaires.
- Simplifier les procédures d’accès aux subventions : Réduire la complexité administrative pour les collectivités et les associations sportives locales.
- Renforcer les initiatives sport-santé : Intensifier les programmes ciblant les publics éloignés de l’activité physique, en particulier les enfants, les seniors et les personnes en situation de handicap.
- Soutenir le sport scolaire et universitaire : Collaborer avec les ministères concernés pour promouvoir la pratique sportive dès le plus jeune âge et sur les campus universitaires.
3. Clarifier et simplifier la gouvernance territoriale
- Clarifier les compétences entre acteurs nationaux, régionaux et locaux : Mettre en place un cadre réglementaire qui définit précisément les responsabilités et réduit les chevauchements.
- Harmoniser les outils de suivi et d’évaluation : Créer des indicateurs communs pour évaluer les actions des conférences régionales du sport et des conférences des financeurs.
- Renforcer le rôle des conférences des financeurs : Favoriser leur participation en tant que partenaires clés dans l’identification et le financement des projets prioritaires.
- Assurer une meilleure communication : Informer régulièrement les collectivités et les acteurs locaux sur les stratégies nationales et les résultats obtenus.
4. Optimiser le financement et la mobilisation des ressources
- Diversifier les sources de financement : Encourager davantage de partenariats publics-privés pour financer les projets sportifs.
- Protéger les budgets dédiés : Défendre les ressources allouées au sport face aux contraintes budgétaires croissantes.
- Promouvoir le mécénat et le sponsoring : Élaborer des stratégies pour attirer des financements privés, notamment dans le cadre de la préparation des futurs grands événements sportifs internationaux.
- Anticiper les contraintes budgétaires locales : Soutenir les collectivités en difficulté financière pour qu’elles puissent continuer à investir dans le sport.
5. Fédérer autour d’une vision partagée
- Impliquer tous les acteurs du sport dans une vision commune : Travailler avec les fédérations, collectivités, associations et partenaires privés pour définir un projet ambitieux mais réaliste pour les quatre prochaines années.
- Mettre en avant les valeurs du sport : Promouvoir les dimensions éducatives, inclusives et de santé publique du sport auprès du grand public.
- Capitaliser sur les JO 2024 : Utiliser les résultats et l’élan des Jeux pour encourager une culture sportive durable en France.
6. Accroître la transparence et la communication
- Communiquer sur les succès et les défis : Rendre compte régulièrement des avancées et des difficultés rencontrées pour maintenir la confiance des partenaires et du public.
- Créer une plateforme d’échange entre les acteurs du sport : Permettre aux collectivités, aux fédérations et aux porteurs de projets de partager leurs expériences et leurs bonnes pratiques.
- Mieux impliquer les citoyens : Associer les Français à la stratégie de développement du sport à travers des consultations ou des campagnes de sensibilisation.
En adoptant ces priorités stratégiques, la nouvelle présidence de l’ANS pourra consolider les acquis, corriger les dysfonctionnements et préparer la France à relever les défis sportifs des prochaines années.