FF Triathlon : ce que révèlent les enquêtes 2025 sur les professionnels et les structures
Les enquêtes 2025 menées par la Fédération Française de Triathlon et le CDES dressent un état des lieux précis des professionnels et des structures du triathlon. Elles révèlent un secteur en pleine croissance mais confronté à des défis majeurs de structuration, d’emploi et de développement économique. Ces données inédites éclairent les enjeux de professionnalisation et les leviers d’avenir pour l’ensemble de la filière.
Les enquêtes 2025 montrent que les professionnels du triathlon sont majoritairement des hommes, âgés en moyenne de 40 ans, fortement diplômés et très investis dans la pratique, avec un parcours mêlant formation initiale et continue. Leur activité reste centrée sur l’encadrement, principalement auprès d’adultes, et souvent dans une seule structure, même si les statuts hybrides progressent.
Malgré une hausse récente, les rémunérations demeurent faibles en comparaison à la branche sport, à l’exception des postes en ligues ou comités.
Côté structures, le modèle économique repose largement sur les ressources privées, tandis que les subventions restent minoritaires, sauf dans les comités départementaux. La capacité d’emploi reste étroitement liée à la taille des clubs et à leur santé financière. Les besoins exprimés convergent : diversification des revenus, renforcement du développement économique et formation accrue des cadres comme des bénévoles.
Encadré – Données clés
Professionnels
- 107 répondants, soit 16,1 % des sollicités
- 85 % d’hommes, âge moyen 40 ans
- 68 % disposent au minimum d’une Licence universitaire
- 65 % ont suivi une formation continue
- Revenu annuel moyen : 20 102 €, contre 29 304 € dans la branche sport
- 47 % souhaitent conserver leur activité en l’état
Structures
- 227 répondants, soit 17,2 % des structures contactées
- 58 % des répondants sont des clubs ; 35 % sont employeurs
- Budget moyen : 37 596 € pour les clubs, 25 034 € pour les comités, 274 235 € pour les ligues
- Modèle économique dominé par les recettes privées ; subventions publiques minoritaires (9 à 18 %, sauf CD)
- 85 % des structures déclarent des besoins de formation, principalement en développement économique



