« Faire du CNOSF une institution forte, utile, moderne, tournée vers l’avenir » Amélie Oudéa-Castéra prend les rênes du CNOSF et ouvre une nouvelle ère.

Hier, lors des Assemblées générales du Comité National Olympique et Sportif Français (CNOSF), Amélie Oudéa-Castéra a été élue présidente à l’unanimité (elle a obtenu 100% des voix exprimées (918, pour deux abstentions).

Unique candidate, elle succède à David Lappartient et inaugure un nouveau cycle à la tête du mouvement sportif français, à l’issue d’une olympiade marquée par le succès des Jeux de Paris 2024 mais par une olympiade quelque peu choatique pour le CNOSF.

David Lappartient qui a redressé le cap affichait un air plutot détendu, voire blagueur selon plusieurs témoignages lors de l’assemblée générale.

« J’avais fixé trois missions principales » a rappelé David Lappartient

Ces deux années à la tête du CNOSF ont été, comme vous le savez, absolument exceptionnelles, marquées par des circonstances inédites. Lorsque je me suis engagé, il y a deux ans, j’avais fixé trois missions principales :

• 1.⁠ ⁠Retrouver la quiétude au CNOSF, travailler dans l’unité et le rassemblement. À l’aube des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, il était essentiel que le mouvement sportif français soit uni, solidaire derrière nos athlètes et le comité d’organisation. J’y ai consacré beaucoup d’énergie.
• 2.⁠ ⁠Réussir collectivement les Jeux de Paris 2024. Je crois que cet objectif a été pleinement atteint.
• 3.⁠ ⁠Envisager et porter la candidature de la France aux Jeux Olympiques d’hiver 2030.
  
  Non seulement nous avons présenté cette candidature, mais nous avons gagné ces Jeux, ce qui est une immense fierté pour notre pays. » a t il déclaré.

Amélie Oudéa-Castera « Je suis honorée par la confiance accordée. Elle m’engage pleinement et nous avons une responsabilité immense : faire du CNOSF une institution forte, utile, moderne, tournée vers l’avenir »

L’ancienne ministre des Sports a affiché une ambition claire : faire du CNOSF une institution « forte, utile, moderne et tournée vers l’avenir ». Dans son discours, elle a appelé à une gouvernance rassemblée, à une action audacieuse, et à une simplification de la vie quotidienne des structures fédérales et associatives.

« Je suis honorée par la confiance accordée. Elle m’engage pleinement et nous avons une responsabilité immense : faire du CNOSF une institution forte, utile, moderne, tournée vers l’avenir. Ce mandat sera celui du rassemblement, de l’action et de l’audace. Je veux être la présidente de toutes les fédérations, de tous les bénévoles, éducateurs, dirigeants et athlètes qui portent le sport chaque jour sur notre territoire. Notre ambition est claire : faire du sport un pilier de notre société, défendre sa place dans le débat public, simplifier la vie de nos structures, et poser les fondations solides du sport de demain. » a déclaré AOC

Ce nouveau mandat vise à poser les bases d’un sport français plus efficace et mieux structuré. L’enjeu est de moderniser le CNOSF, de renforcer son utilité auprès des fédérations et de le positionner comme un acteur stratégique dans les transformations sociétales. « Aider le mouvement sportif à s’affirmer comme la clé de voûte d’une grande nation sportive » écrit AOC dans son programme.

« Dans quatre ans, lorsque nous nous retrouverons ici pour dresser le bilan de cette mandature, nous pourrons mesurer notre réussite collective. » Amélie Oudéa-Castera

Le nouvelle présidente du CNOSF donne RDV dans 4 ans. « Dans quatre ans, lorsque nous nous retrouverons ici pour dresser le bilan de cette mandature, nous pourrons mesurer notre réussite collective. Nous aurons réussi si trois marqueurs essentiels sont réunis :

• 1.⁠ ⁠Le CNOSF se sera imposé comme un acteur central, capable non seulement de faire vivre les idées et le dialogue au cœur du sport français, mais aussi de porter, de manière forte et unie, des positions respectées dans le débat public.
• 2.⁠ ⁠Nos fédérations, notamment les plus modestes, se sentiront mieux accompagnées, mieux considérées.
• 3.⁠ ⁠Enfin, nous aurons réussi si nous avons ancré le CNOSF dans le sport de demain, en préparant l’avenir pour que celui-ci ne soit plus source d’inquiétude, mais au contraire, de confiance, d’optimisme — et même, d’audace. »

y a plus qu’à !

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