Évaluation symbolique de l’apport contributif des bénévoles aux JOP #Paris2024

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« Estimation symbolique de l’effort contributif des particuliers aux Jeux olympiques et paralympiques 2024 » est une étude exploratoire d’un collectif citoyen sur l’évaluation de la contribution bénévole et contributive liée aux JOP #Paris2024.

La méthode utilisée est celle de la « mesure radicale », qui s’efforce de rendre visible l’invisible en utilisant des données disponibles ou des estimations. Cette approche est qualifiée de « symbolique », car elle ne prétend pas à l’exactitude mais cherche à alerter et sensibiliser sur l’importance de l’apport bénévole.

Le périmètre réel aurait dû inclure toutes les contributions bénévoles à travers le monde soulignent les auteurs, mais en raison de limitations pratiques, l’étude se concentre sur les bénévoles en France. Les catégories incluent les volontaires des JOP, les bénévoles des Clubs 2024, les porteurs de la Flamme, les secouristes, et d’autres contributeurs, un total de 514 406 personnes avec les sportifs et un équivalent ETP de 10300 avec les sportifs.

L’estimation symbolique aboutit à un effort contributif total est évalué à environ 372 millions d’euros, avec un total de 16 millions d’heures de travail bénévole, équivalant à 10 300 emplois à temps plein. L’apport contributif total, y compris les investissements personnels des bénévoles, est estimé à 403 millions d’euros.

8 recommandations

L’étude fait état de 8 recommandations

  1. Produire un bilan plus fiable de l’apport contributif aux JOP 2024.
  2. Créer un référentiel et des indicateurs pour l’évaluation de l’apport contributif dans le sport.
  3. Mettre en place pour tous les grands événements sportifs, et notamment les Jeux olympiques et paralympiques, une démarche d’observation, de recueil de données, et d’évaluation de l’apport contributif.
  4. Développer des stratégies de socio-sport et de performance sociale du sport qui s’appuient aussi sur l’activité contributive effectuée en soutien de la pratique sportive.
  5. Inclure dans les projets des grands événements sportifs, et notamment dans les candidatures aux JOP, un volet « inclusion par l’activité contributive » et « héritage de l’activité contributive ». Evaluer l’impact social des actions mises en œuvre dans le cadre de ces deux volets.
  6. Mener des expérimentations qui permettent de tester des solutions pour accorder des droits sociaux (retraite, arrêt maladie, chômage), ou des rémunérations, ou des validations d’acquis aussi bien valorisées que celle de l’expérience professionnelle, ou un statut juridique, à certaines catégories des contributeurs du monde sportif : les dirigeants bénévoles, les bénévoles et sportifs de plus de 16 ans qui s’impliquent de manière conséquente (à partir de l’équivalent d’un emploi à temps partiel).
  7. Flécher une partie des gains générés par la filière sportive dans son ensemble vers le financement des expérimentations pour soutenir l’activité contributive des sportifs et des bénévoles.
  8. Faire adopter la Première Déclaration des droits du contributeur par les grands organismes du mouvement sportif.

Source : Carole Lipsyc, Thierry Boué et al., « Estimation symbolique de l’effort contributif des particuliers aux Jeux olympiques et paralympiques 2024. » (initiative {contributive}, 2024), https://activite-contributive.org/index.php/paris-2024/.

Les auteurs de l’étude

Bernard Amsalem, administrateur du CNOSF, co-auteur de l’étude.
Thierry Boué, administrateur CROS Pays de la Loire et administrateur de la Fédération Française de la Montagne et de l’Escalade, enquêteur et co-auteur de l’étude.
Géraud Felgines, dirigeant bénévole sportif, co-auteur de l’étude.
Laurent Gontier, co-fondateur de l’initiative {contributive} et co-auteur de l’étude.
Carole Lipsyc, épistémologue experte de l’activité contributive, co-fondatrice de l’initiative {contributive}, chercheur associé au Laboratoire Paragraphe (Paris 8), auteur principal de l’étude
Jean-Pierre Mougin, président de l’Association française pour un sport sans violence et pour le fair-play, co-auteur de l’étude.

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