Et si c’était ça l’héritage de #Paris2024 : la santé des gamins avec des projets élaborés avec les meilleurs architectes, designers, pédagogues, nutritionnistes, éducateurs sportifs

« La Grande Cause Nationale 2024 #GCN2024 c’est l’activité physique et sportive et son slogan « Bouge 30 minutes par jour » Bouge30mn, en ce sens l’objectif est fondamentalement hygiéniste.

On avait bien senti depuis quelques années ce retour au premier plan des idées hygiénistes avec l’apparition de ce concept un peu fourre-tout et malgré tout un peu vide de SportSanté. Tout cela est un peu court et l’intention reste un peu floue. »

Dans son  billet Patrick Roult cite l’école de Plein Air de Suresnes créée dans les années 30.

Un projet éducatif global dans lequel, le lieu choisi, exposé au soleil (le versant Sud du Mont Valérien) l’architecture avant-gardiste (très influencée par le Bauhaus de Gropius) le design du mobilier (les influences de Jean Prouvé ou de Charlotte Perriand), un projet pédagogique pour lequel on convoqua et Montessori et Freinet, tout a été pensé pour que les gamins grandissent en bonne santé : qualité des repas, de l’exposition au soleil, de l’hygiène, le rapport à la nature, la mixité mais aussi le souci de certains détails les galeries extérieures pour éviter les intempéries, l’absence d’escaliers remplacés par les pans inclinés pour éviter les contraintes articulaires des plus faibles, les salles de classes qui s’ouvraient pleinement sur la nature afin que celle-ci entre dans la classe ou que l’on sorte le mobilier léger et modulable aisément, les douches et bains dans l’école, le lavage de dents systématique, l’activité physique et notamment les lendits autrement plus structurés que l’idée que nous nous faisons aujourd’hui du très insuffisant « bouger ».

Bref, et ce pourrait être un héritage audacieux des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris2024 et une ambition épatante de cette GCN2024 si, comme Sellier dans les années 30′, on se saisissait vraiment, sérieusement, de la question de la santé des gamins.

Et si on mettait les meilleurs architectes, designers, pédagogues, nutritionnistes, éducateurs sportifs au service de la santé des gamins français ? Un néo-hygiénisme, pourquoi pas ? Mais ne soyons pas petit-bras, allons au bout et au mieux de l’ambition !

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