ENTRETIEN . Roxana Maracineanu : « Faire de la France une nation plus sportive »
À l’occasion de la rentrée scolaire, Roxana Maracineanu se confie sur la place de l’activité physique et sportive à l’école, les réformes mises en place par son ministère pour optimiser le dialogue entre les différents acteurs du sport, mais aussi la perspective des Jeux olympiques et paralympiques de 2024.
Extraits
Nous avons aussi utilisé le temps de la crise pour rapprocher structurellement nos deux ministères. 2 074 agents « jeunesse et sports » ont intégré les rectorats
On veut généraliser ces 30 minutes d’ici 2024 à toutes les écoles de France grâce notamment au financement Cojop
Heureusement, parmi les enseignants du premier degré, il y a des gens qui aiment l’EPS et qui y ont été formés. Mais il faut aussi qu’on renforce la formation des enseignants…
C’est pour cela qu’on a créé l’ANS (Agence nationale du sport), pour associer les collectivités à la gouvernance du sport en France. Les équipements sportifs sont financés en grande partie par les collectivités. Mais l’enveloppe apportée par l’État est déterminante car elle permet aux projets de voir le jour.
Il n’est pas sûr qu’en trois ans, on détectera un jeune à l’école qui n’aurait jamais fait de sport et qui d’un coup, pourrait se qualifier pour Paris 2024. En revanche, c’est davantage possible pour le handisport.
La mission des profs d’EPS dès la rentrée, c’est de repérer les jeunes qui ne font pas d’activité physique en dehors de l’école, et de les encourager à utiliser cette allocation sportive de 50 € pour s’inscrire dans le club sportif de leur choix.
Quel peut-être l’objectif de médailles pour l’équipe de France lors des Jeux en 2024 ? Donc il faut être pragmatique. On doit partir de ces 33 médailles et faire en sorte que nos sportifs aillent chercher le meilleur d’eux-mêmes, car c’est chez eux et c’est quelque chose d’unique