« Ensemble, entretenons la flamme de #Paris2024 » : Qui sont les 2030 premiers signataires de la tribune de l’ANDES ?
Comme nous l’indiquions lundi, l’Andes a lancé un tribune qui a été publiée dans le Parisien aujourd’hui. Une tribune qui appelle à la mobilisation face à la baisse du budget des sports dans le PLF 2025.
A lire
Pour l’ANDES « Le sport est promesse de santé, de cohésion et d’espoir. Le sport partout et pour tous, du cœur de la ruralité aux périphéries des métropoles, il donne chaque jour vie à la fraternité. Il fait vivre nos valeurs et tisse des liens essentiels. Il génère des milliards de coûts évités. » (cf la tribune à la fin de l’article)
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Déjà plus de 6000 signatures
Lancée ce we la tribune a déjà recueilli plus de 6000 signatures. Une tribune qui rassemble largement au delà du réseau des élus aux sports et des collectivités territoriales puisque sont également signataire Marie-Amélie LE FUR, présidente du Comité paralympique et sportif français, David LAPPARTIENT, président du CNOSF ; Amélie OUDEA-CASTERA, ancienne ministre des Sports et des JOP, Marie-George BUFFET, ancienne ministre des Sports, Gil AVEROUS, président de Villes de France et maire de Châteauroux, de nombreux présidents et présidentes de fédérations, sportives et sportifs de HN, …
Pourquoi 2030 ?
Le premier objectif de l’ANDES était de recueillir 2030 signatures pour le symbole, « Dans le prolongement des Jeux de Paris 2024, et dans la perspective des Alpes 2030, nous avons l’opportunité de poser la première étape, vers le 1 % du budget de la nation consacré au sport en 2030. »
La liste de 2030 premiers signataires
Pour signer la tribune c’est ici
Le texte de la tribune : ENSEMBLE, ENTRETENONS LA FLAMME DE PARIS 2024
Le sport rassemble, éduque, soigne et ne peut pas être totalement privé de moyens au lendemain des Jeux. Ensemble, acteurs du sport français, entretenons la flamme de Paris 2024 !
L’unanimité exprimée par tous les groupes politiques du Sénat pour défendre le sport en France et rejeter une nouvelle coupe budgétaire injustifiée, démontre que le sport est notre bien commun.
Grâce à notre énergique réaction, notamment de nos championnes et champions, nous avons collectivement réussi à faire entendre notre voix. Mais pour l’heure, rien n’est acquis. Nous entrons aujourd’hui dans le « money time », ce moment où tout se joue. Nous voulons donc ici réaffirmer avec force que le sport est un investissement pour l’avenir !
Le sport est promesse de santé, de cohésion et d’espoir. Le sport partout et pour tous, du cœur de la ruralité aux périphéries des métropoles, il donne chaque jour vie à la fraternité. Il fait vivre nos valeurs et tisse des liens essentiels. Il génère des milliards de coûts évités.
Derrière chaque grand champion se cache un club amateur et des responsables bénévoles. Sans formateur, sans équipements sportifs adaptés, le sport régresse ! Chaque euro amputé au budget du sport est un frein à l’éducation, à la santé publique et à l’inclusion.
À l’échelle de la nation, un jour sans sport aurait un impact économique, social et sanitaire colossal. La période de COVID l’a démontré : le sport est le premier investissement social d’avenir !
Dans ce contexte contraint, conscients de la réalité budgétaire et du défi de la dette, le passage prochain en commission mixte paritaire (CMP) du projet de loi de finances constitue néanmoins un moment de vérité, qui exige la plus grande responsabilité.
Nous comptons sur nos élus au Parlement pour sécuriser des garanties budgétaires indispensables, en dépenses comme en recettes, afin de pérenniser le financement du sport par le sport.
Dans le prolongement des Jeux de Paris 2024, et dans la perspective des Alpes 2030, nous avons l’opportunité de poser la 1ère étape, vers le 1% du budget de la nation consacré au sport en 2030.
Ne laissons pas l’esprit et la ferveur olympique et paralympique s’éteindre, assurons ensemble un héritage durable – financièrement solide et responsable – du sport français.
Nos actes budgétaires parlent. L’Etat a promis qu’il n’abandonnerait pas le sport au lendemain des Jeux de Paris 2024. Nous demandons qu’il tienne parole. Il le doit aux champions et citoyens sportifs de demain !