Échouer, s’entraider, oser : la culture skate au service de l’éducation par Sander Hölsgens
Faire du skateboard, c’est apprendre à exécuter des figures difficiles dans des environnements inconnus. Et cela peut aider les jeunes à maîtriser d’autres types de compétences comme l’expérimentent des communautés d’apprentissage et, parfois même, des établissements scolaires selon cet article signé Sander Hölsgens Assistant Professor, Leiden Institute of Cultural Anthropology and Development Sociology, Leiden University dans the conversation
À Malmö, en Suède, un lycée a intégré le skateboard au programme scolaire, constatant ses effets positifs sur la motivation, la concentration et la santé mentale des élèves. Cette pratique favorise la créativité, l’entraide et surtout l’acceptation de l’échec comme étape de l’apprentissage, renforçant ainsi la confiance et la persévérance.
Au-delà de Malmö, des initiatives comme Skateistan, la Concrete Jungle Foundation ou la Harold-Hunter Foundation démontrent que le skateboard peut constituer un outil éducatif et social mondial, permettant à des jeunes, souvent issus de milieux défavorisés, de construire des communautés solidaires et des espaces d’apprentissage alternatifs.
Ces approches mettent l’accent sur :
- le processus d’apprentissage plutôt que les notes,
- le mentorat et l’échange intergénérationnel,
- l’esprit DIY adapté aux besoins locaux,
- l’apprentissage par problèmes pour affronter des contextes sociaux hostiles.