Dans la métropole du Grand Paris, la qualité de l’air sur les terrains de sport n’est pas satisfaisante
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Malgré une amélioration de la qualité de l’air ces 10 dernières années à Paris, la quasi-totalité des terrains de sport de la métropole étudiés par l’association Respire dépassent les seuils de recommandation de l’Organisation Mondiale de la Santé en matière de qualité de l’air. Alors que l’activité physique accroit la fréquence respiratoire, un tiers des stades parisiens et de la petite couronne sont situés en bordure de périphérique, exposant les sportifs aux polluants aériens (dioxyde d’azote, particules fines, etc.) : ainsi, on estime que les sportifs inhalent 4 à 10 fois plus de polluants atmosphériques que les personnes inactives.
Une carte interactive permet de visualiser la pollution de l’air aux abords d’une centaine de terrains de sport avec une actualisation heure par heure des niveaux de pollution.
Face à ces constats, Respire formule 16 recommandations à l’attention des sportifs, des professionnels, des collectivités locales, de l’État et enfin de l’Europe pour améliorer la qualité de l’air aux abords des équipements sportifs et permettre à tout un chacun de pratiquer une activité physique dans un cadre sain et sécurisé, parmi lesquelles :
- adapter les horaires des séances d’EPS dans les écoles, collèges et lycées afin d’éviter les pics de trafic le matin et en fin de journée ;
- privilégier les sports de faible intensité, reporter l’activité ou fermer les équipements lors des pics de pollution/chaleur ;
- cesser la construction d’équipements sportifs à proximité d’axes routiers majeurs.
P-P. Bureau pour Décideursdusport
Sur le site de l’association Respire
Le rapport « Sport et pollution de l’air »