Contre le sport business, le sport en coopération par Timothée Duverger

Les dérives du sport business ne seraient-elles pas le signe d’un essoufflement du système pour les sports collectifs ? Et si cette rentrée sportive marquait la progression des clubs coopératifs pour cette nouvelle saison ? Dans cette première note de l’atelier « Vivre en coopération », Timothée Duverger, codirecteur de l’Observatoire de l’expérimentation et l’innovation locales, montre dans un article publié sur le site de la fondation Jean Jaurès qu’une autre voie est possible, celle de la coopération dans le sport.

Le sport professionnel français voit émerger un nouveau modèle : la coopérative (SCIC). Après le SC Bastia en 2019, plusieurs clubs de foot, basket, hand, rugby ou volley ont adopté cette forme depuis 2024 (Sochaux, Niort, Villeneuve-d’Ascq, Ivry, etc.). Reconnues par le Code du sport, les SCIC associent salariés, supporters, collectivités et investisseurs dans une gouvernance démocratique et une finalité sociale (ancrage territorial, reconversion, RSE).

Face aux excès du « sport business » – déficit chronique d’un milliard d’euros, fiascos des droits TV, financiarisation et multipropriété des clubs – elles apparaissent comme une riposte coopérative. Le football, particulièrement menacé, expérimente aussi l’actionnariat populaire (Guingamp, Saint-Étienne, Bordeaux). Selon un sondage Audirep, 44 % des Français, surtout les jeunes, se disent prêts à investir dans un club pour en partager la gouvernance. Un signe d’aspiration à restaurer un sport plus populaire et durable ?

A lire sur la fondation Jean Jaures

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