Les JO de Paris 2024 seront-ils les derniers Jeux olympiques en été ? C’est en tout cas ce que suggère ce rapport rédigé par des climatologues de l’université britannique de Portsmouth, avec l’aide d’onze athlètes, dont plusieurs médaillés olympiques. Intitulée« Cercles de feu : risques liés à la chaleur aux Jeux olympiques de Paris 2024 », l’étude porte sur les conditions climatiques dans lesquelles sont disputés les grands événements sportifs, des conditions de plus en plus difficiles pour les sportifs, et qui représentent un danger pour leur santé.
5 recommandations
Liste de recommandations
Face à ces constats , les experts présentent en fin de rapport une série de recommandations pour préserver la santé des athlètes et éviter au maximum des scénarios catastrophes, alors que les prochains JO doivent se tenir en 2028 à Los Angeles, puis en 2032 à Brisbane.
PLANIFICATION INTELLIGENTE :
Les autorités sportives doivent tenir compte des extrêmes de chaleur lors de la planification des événements, en évitant les moments les plus chauds de la journée pour les sports en extérieur et en reprogrammant les événements si nécessaire.
SÉCURITÉ DES ATHLÈTES :
Limiter l’exposition à la chaleur et prévoir des pauses pour s’hydrater pendant les entraînements et les compétitions sont des évolutions positives, mais à mesure que les événements de chaleur extrême deviennent plus fréquents, les organisateurs doivent investir davantage dans la protection des compétiteurs, des fans, du personnel de soutien, des travailleurs et des bénévoles.
SOUTIEN À LA SENSIBILISATION :
De nombreux athlètes ne parlent pas des risques liés à la chaleur ou à l’environnement par crainte d’être considérés comme faibles ou accusés d’hypocrisie en raison de leurs déplacements pour des événements. Cela doit changer pour permettre des progrès : les athlètes doivent être encouragés à parler de leur expérience face aux impacts actuels et futurs du changement climatique.
ENGAGEMENT À LA COLLABORATION :
En s’exprimant d’une seule voix, les instances sportives et les athlètes ont le potentiel de modifier considérablement le discours actuel en faveur de l’action climatique, tout en éduquant et mobilisant leurs fans pour qu’ils suivent le mouvement.
RÉEXAMINER LE SPONSORING PAR LES COMBUSTIBLES FOSSILES :
La principale cause du changement climatique est claire : les émissions provenant des combustibles fossiles. Le monde du sport doit réexaminer sa relation avec les entreprises de combustibles fossiles. Les parrainages peuvent apporter des financements indispensables, mais le coût à long terme de ces partenariats doit être réévalué.