Le mouvement est parti de Rennes 2.
Depuis plusieurs années, les enseignant·es et étudiant·es de l’UFR STAPS de l’université de Rennes 2 alertent sur le sous-encadrement chronique au regard de leur effectifs. En juin, face à une situation devenue critique et invivable, la quasi-majorité des responsables pédagogiques ont démissionné de leurs fonctions considérant qu’il leur était impossible d’organiser une rentrée universitaire dans des conditions acceptables.
Fin août, sans réponse à leurs demandes et la date de la rentrée se rapprochant, ils et elles ont envoyé une demande d’audience au ministère de l’enseignement supérieur et la recherche. Aucune réponse ne leur a été formulée. Ni positive, ni négative.
Sans moyens supplémentaires, la rentrée n’a pas eu lieu. A Rennes le taux d’encadrement est de 1 enseignant·e pour 44 étudiant·es, quand la moyenne des formations est autour de 1 pour 20.
Une première action Mardi 21 Septembre
La C3D STAPS, en lien avec l’ANESTAPS proposent à l’ensemble des enseignants de réaliser une première action commune nationale qui consiste à suspendre son activité professionnelle et observer un minute de silence à 14h30 Mardi 21 Septembre, en soutien et par solidarité à la situation désastreuse dans laquelle se trouve l’UFR STAPS de Rennes 2.
Un déficit de 1100 postes à l’échelle nationale
En avril déjà la C3D avait alerté sur le déficit de poste Un déficit de 1100 postes en STAPS selon la C3D. 1 enseignant pour 46 étudiants en STAPS, bien loin du taux moyen des universités à 17.5, et ce manque d’enseignants et d’enseignant-chercheurs approche les 500 postes au niveau national avec un taux d’encadrement théorique de 1 pour 30, soit un déficit de moyen d’environ 42 M€