Bénéficiaire grâce à une rallonge de l’Etat de 33 millions d’euros, le COJO peut verser une indemnité de sortie à son président et à ses salariés.
Selon Ouest France , alors que le budget du comité d’organisation de Paris 2024 présente un excédent de 27 millions d’euros (26,8 millions d’euros annoncé lors du dernier CA du COJOP) , une « indemnité de sortie » (300 000 €) a été votée lors du dernier conseil d’administration pour Tony Estanguet, président du Cojop. Les membres se sont prononcés en faveur à une très large majorité, mais la Région Île-de-France et Bernard Thibault, l’ex-secrétaire général de la CGT, n’ont pas voté pour. Tous les salariés en CDI ont, aussi, eu une indemnité de départ.
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Une proposition du COREM
Selon Ouest France, il s’agit d’une proposition du Corem (comité des rémunérations de Paris 2024) qui était conditionnée à l’atteinte de l’équilibre budgétaire. (…) C’est dans un souci d’équité avec les salariés que le Corem a fait cette proposition. » Toujours selon la même source, les salariés de Paris 2024 ont reçu ou vont recevoir une indemnité, dans le cadre du PSE, lié à la cession de l’activité. Mais tous n’y ont pas droit : les salariés arrivés à partir d’avril 2023 étaient tous en CDD, et ne la toucheront
33 millions d’euros de rallonge de l’Etat accordés juste avant les jeux.
Il convient de rappeler qu’à la demande du COJO, une subvention de 33 millions d’Euros a été accordée par l’Etat comme l’avait confirmé Amélie Oudéa-Castéra, dans l’équipe fin juin 2024. Une subvention qui permet au final au COJO d’être bénéficiaire, comme l’était la SOlidéo qui a rendu 39 millions d’euros à l’État et aux collectivités.
Tony Estanguet devrait rejoindre le CIO
Tony Estanguet est en vacances nous apprend le Parisien après avoir remercier tout le monde sur linkedin. La suite devrait s’écrire pour le désormais ex patron du COJO dans le mouvement olympique comme le révèle le Parisien « Le puissant Comité international olympique (CIO) devrait prochainement lui proposer de siéger, à nouveau, au sein de son instance. Une première étape pour l’ex-patron des Jeux de Paris à qui un brillant avenir s’ouvre, mais qui rêve pour le moment de… dormir. » Lui proposer de siéger à quel titre ? à suivre