Dans cet ouvrage (Bulletin Docomomo France, numéro spécial), les auteurs révèlent comment, au cours de la seconde moitié du XXe siècle, les effets de la démocratisation des loisirs et du sport se sont traduits, en ville et dans les campagnes, par la construction d’équipements de proximité et d’architectures de grande ampleur.
Que ces édifices soient le fruit d’ambitions économiques ou sociales, ou le résultat d’événements culturels, l’objectif de ce livre est d’en développer la connaissance matérielle et culturelle, le contexte historique et les questions patrimoniales qui en découlent.
Ce bulletin spécial de Docomomo France est structuré en trois parties. « Sport, architectures et politiques » évoque comment les relations entre pouvoirs et pratiques du sport conditionnent la commande et déterminent la signification des formes architecturales. Dans la seconde partie, les acteurs, les territoires d’implantation, les produits utilisés, le temps long et les vicissitudes de ces « Histoires d’architecture et de sport » interrogent les valeurs, la pérennité et la versatilité architecturales face à la question de l’héritage. Certains auteurs débordent par ailleurs du cadre territorial français à propos des questions soulevées par ces deux premières parties (Belgique, Canada, Tunisie). Dans la troisième partie, « Des architectures remarquables ? », plusieurs contributions s’appuient sur les campagnes d’inventaire visant la labellisation d’édifices liés aux programmes sportifs ; récemment, ces campagnes ont d’ailleurs été largement plébiscitées dans le cadre de l’organisation des Jeux olympiques de Paris 2024.
