AOC qui accuse ses détracteurs de faire d’elle le «symbole d’une caste privilégiée » à « abattre » lance la contre attaque devant le mouvement sportif.

La ministre de l’éducation nationale, de la jeunesse, des sports et des Jeux a dénoncé, AOC Amélie Oudéa-Castera hier mardi lors des vœux au Comité national olympique et sportif français, ceux qui veulent faire d’elle « le symbole d’une caste privilégiée à combattre, à abattre ».

Revue de Presse de cette séquence à laquelle était également invité les députées Béatrice Bellamy (Horizons, Vendée) et Sabrina Sebaihi (Europe Ecologie-Les Verts, Hauts-de-Seine), respectivement présidente et rapporteure de la commission d’enquête sur les défaillance du sport Français.

Revue de Presse à partir de 3 articles en accès libre

Le monde Nicolas LePeltier En pleine polémique, Amélie Oudéa-Castéra règle ses comptes

Le Parisien avec AFP Amélie Oudéa-Castéra accuse ses détracteurs de faire d’elle un « symbole d’une caste » à « abattre »

Ouest France Amélie Oudéa-Castera reçoit le soutien du patron du CNOSF, David Lappartient

« Mea Culpa »

« Ces deniers jours j’ai évoqué de manière maladroite, un souvenir erroné de maman vieux de 15 ans. J’ai blessé des personnes que pour rien au monde je ne voulais blesser. Mea Culpa », a-t-elle dit. « Je vous le dis ce soir, cette faute, je ne suis pas sûre d’arriver à me la pardonner moi-même un jour. C’est pour moi une meurtrissure, car contrairement à beaucoup d’étiquettes que beaucoup de gens veulent me coller sur les épaules. La seule injonction qui me sois jamais donné à moi-même, ce n’est pas de gagner (…), de conquérir, mais de me comporter comme quelqu’un de bien et ce n’est pas ce que j’ai fait. » Le Parisien

Le soutien de David Lappartient

Le président du comité olympique français (CNOSF) David Lappartient a apporté son soutien à la ministre. « Il n’appartient à personne de remettre en cause les institutions de notre République, de s’ériger ici ou là en tribunal révolutionnaire pour dire qui, ou qui ne peut pas être ministre » a t il déclaré Ouest France et d’ajouter « Je n’ai pas signé la tribune parue le week-end dernier parce que je savais que je vous voyais aujourd’hui. Et je voulais vous dire devant tout le monde, ici devant nos amis, très directement, très sincèrement, très personnellement le respect que j’ai pour vous, pour votre personne et ce que vous incarnez dans le sport français ».

« Je ne laisserai pas le sport se faire insulter »

Selon le Monde AOC les mains bien accrochées au pupitre, a lancé sa contre-offensive contre le rapport rendu public le 23 janvier par la commission d’enquête sur les dysfonctionnements des fédérations sportives. Déçue que « le rapport de 250 pages ait été biaisé » Un rapport qui, selon elle, n’est qu’un « copié collé » pour partie de propositions qu’elle avait faites alors qu’elle dirigeait l’association Rénovons le sport français, a-t-elle dénoncé. Un rapport qui accuse le sport français d’« inertie », « qui passe sous silence toutes les avancées » effectuées par le mouvement sportif en matière d’éthique et de probité, alors que « Roxana [Maracineanu, ministre des sports de 2018 à 2022] et moi-même nous sommes battues comme des lionnes » Stupeur dans la salle. « J’aime être challengée. Je suis heureuse de servir de paratonnerre mais je ne laisserai pas le sport se faire insulter », a conclu, combative, Amélie Oudéa-Castéra

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