Annie Sugier, présidente de la Ligue du Droit international des femmes : « Ne quittons pas le sport »
Relayé par L’ŒIL d’EGAL SPORT le Prix de la Laïcité 2022 a été remis le 9 novembre à Annie Sugier, présidente de la Ligue du Droit international des femmes qui a prononcé un discours engagé et a rappelé à ne pas quitter le sport qui « s’adresse en priorité à la jeunesse qui, souvent, ne comprend pas notre attachement à la laïcité ». Elle demande au Comité d’organisation des JO Paris 2024 d’interpeller le CIO pour qu’il respecte sa propre Charte en excluant les pays islamistes qui imposent l’apartheid sexuel, comme il l’avait fait pour l’Afrique du Sud pour cause d’apartheid racial.
« le jury a-t-il voulu récompenser l’un de nos combats sur un sujet qui peut vous surprendre, l’olympisme, et plus généralement le sport. »
Lors de son discours publié sur le site Comité Laicité république la présidente de la LDIF s’est interrogée : le Jury a-t-il voulu récompenser l’un de nos combats sur un sujet qui peut vous surprendre, l’olympisme, et plus généralement le sport.
Ce combat rejoint une double actualité :
- celle de grands évènements à venir : la Coupe du monde de football au Qatar, et les JO de Paris 2024
- et celle de la lutte contre l’apartheid sexuel tel qu’il est imposé en Iran. »
« Ne quittons pas le sport car il s’adresse en priorité à la jeunesse qui, souvent, ne comprend pas notre attachement à la laïcité »
« Ne quittons pas le sport car il s’adresse en priorité à la jeunesse qui, souvent, ne comprend pas notre attachement à la laïcité. Or quel meilleur outil pédagogique pour faire comprendre les raisons d’être de la neutralité ?
Nous avons plusieurs défis devant nous :
- D’abord faire le ménage chez nous, c’est-à-dire, comme l’a proposé la commission d’enquête du Sénat, que la règle 50.2 soit intégrée dans les règlements des fédérations nationales, comme l’a fait la FFF. J’en profite pour saluer la sénatrice Mme Eustache-Brinio qui était rapporteure de cette commission.
- Ensuite soutenir les initiatives actuelles exigeant l’exclusion de l’Iran des compétitions sportives, notamment de la Coupe du monde du Qatar
- Enfin, demander au Comité d’organisation des JO Paris 2024 d’interpeller le CIO pour qu’il respecte sa propre Charte en excluant les pays islamistes qui imposent l’apartheid sexuel, comme il l’avait fait pour l’Afrique du Sud pour cause d’apartheid racial. »
Lien vers le discours