Amélie Oudéa-Castera « J’ai lancé un chantier de plaidoyer pour le sport « grande cause municipale » »
À l’heure où les coupes budgétaires fragilisent le sport français, Amélie Oudéa-Castéra fait de la Fête du sport un symbole de rassemblement et déclare dans un entretien à l’équipe avoir lancé un plaidoyer ambitieux pour inscrire le sport comme « grande cause municipale ».
Un an après avoir quitté le ministère des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, aujourd’hui présidente du CNOSF, défend la Fête du sport malgré les réticences de certaines fédérations et les critiques sur l’hypocrisie d’un tel événement en pleine austérité budgétaire. Dans une tribune cosignée avec Marie-Amélie Le Fur, elle alerte sur les nouvelles baisses prévues (-17,6 % en 2026) et plaide pour stabiliser le budget du sport autour de 800 M€ (600 M€ de crédits budgétaires et 200 M€ de taxes affectées).
Au-delà de l’État, AOC mobilise collectivités, investisseurs et mécènes pour diversifier les financements et renforcer la résilience du mouvement sportif. Elle insiste notamment sur un chantier stratégique : faire du sport une « grande cause municipale », qu’elle portera devant l’Association des maires de France, afin de consolider l’engagement des communes.
Entre héritage olympique, contraintes budgétaires et enjeux de gouvernance, elle entend maintenir la pression sur Bercy et défendre l’idée que le sport ne doit pas rester l’un des grands perdants des arbitrages politiques.