Amélie Oudéa-Castéra, Brigitte Henriques : les 2 patronnes du sport Français dans la presse économique.

Amélie Oudéa-Castéra, ministre des sports et Brigitte Henriques présidente du CNOSF, les 2 patronnes du sport Français qui font l’actualité du sport font l’objet de 2 articles respectivement dans Challenges et Entreprendre. 2 articles (en accès gratuit) dans un contexte tendu pour les 2 femmes fortes du sport Français. Le premier est beaucoup plus complet que l’autre. La ministre se livre sur son parcours, la gestion de la pression, ce qu’elle aime, ce qu’elle déteste. L’article donne la parole à ses détracteurs. Le second est beaucoup moins complet, plus factuel et rappelle ce que les initiés savent déjà. Il faut dire que beaucoup d’informations sont sorties dans la presse.

Amélie Oudéa Castera : « Je ne suis pas mystique »

Un long portrait avec de nombreuses citations, son parcours, ses années tennis, la rencontre avec son mari, l’ENA, ce qu’elle aime, ce qu’elle déteste, mais aussi la parole donnée à ses détracteurs pour qui « Dans le narratif, c’est donc une super-héroïne qui fait le bien: Wonder Woman. » Pour un opposant « Je l’appelle « Ma sorcière bien-aimée », tacle un opposant dans le tennis. Une forme de sorcellerie est à l’œuvre, car rien n’est authentique ou sincère dans le personnage, mais le story telling tient toujours. »

Pour Henri de Castries, ex-PDG d’Axa (2010-2016) son mentor « Amélie Oudéa-Castéra est un cheval de course. Elle a une énergie vitale hors du commun et un mental de sportive de haut niveau. Elle a une qualité rare dans un pays qui regorge de gens intelligents, c’est le courage. »

« Je peux assumer ce niveau de pression car je bâtis ma vie sur un sentiment d’alignement, assure-t-elle d’un geste souple de la main, libérant un discret tatouage. Vous êtes performant car vous êtes à votre place, réconcilié avec vous-même. » ../.. « Je ne suis pas mystique, mais il y a des vibrations dans l’existence qui font qu’elle est magique, confie la ministre. Quand on a cette sensibilité, la vie est plus belle. On voit des signes là où il y en a, on s’ouvre les chakras. »

Brigitte Henriques « Ce que j’aime, c’est être proche des gens. »

Article beaucoup moins personnalisé où l’article rappelle les difficultés qui ont conduit la présidente du sport Français à organiser une conférence de presse le 4 avril.

« Ce que j’aime, c’est être proche des gens. Proche de celles et ceux qui font le sport et qui transmettent aux jeunes générations les valeurs de respect, de dépassement de soi, de passion. Ce que j’aime, c’est ça : être sur le terrain pour valoriser aussi tous les éducateurs, tous les bénévoles et toutes celles et ceux qu’on ne voit pas toujours mais qui dans l’ombre nous mettent dans la lumière et nous donnent confiance dès le plus jeune âge ».

Alors, oui, Brigitte Henriques est ciblée. Elle a été touchée. Mais non, Brigitte Henriques n’est pas coulée rappelle l’article. « Parce qu’il faut bien le dire, ici dans les pages d’un media qui promeut l’entreprise : lorsqu’une femme prend le contrôle, elle peut faire peur. Elle peut inquiéter soit la virilité des uns, soit le manque d’humilité des autres ».

Amélie Oudéa-Castéra, le revers de la médaille d’une ministre alignée

Entreprendre Brigitte Henriques, au nom du Sport

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