Activité physique pour la prévention des troubles de la mobilité et du risque de chute au cours du vieillissement.

En France, entre 2020 et 2030, le nombre de personnes âgées de 75 à 85 ans dans la population générale devrait s’accroitre de plus de 2 millions, dont près de la moitié sera touchée par l’occurrence d’une chute. Cette prévision est d’autant plus préoccupante que la plupart des chutes ont des conséquences invalidantes (traumatisme crânien, fracture du col du fémur, syndrome post-chute, perte d’autonomie et isolement social) ou même mortelles (12000 décès par an).

Dans ce contexte, la mise en oeuvre d’un « plan antichute », initiée en février 2022 par le Ministère des Solidarité, de l’Autonomie et des Handicaps, semble marquer la volonté de s’emparer plus activement encore de cette question. L’objectif annoncé est de diminuer de 20% le nombre de chutes invalidantes à l’horizon 2024. Parmi les 5 axes complémentaires que comporte ce plan, figure la promotion de l’Activité Physique Adaptée (APA).

Dépasser les recommandations (trop) générales de l’OMS – 30 minutes journalières d’activité physique d’intensité modérée

Le plan antichute prévoit que les actions de prévention doivent s’appuyer sur le dépistage des besoins spécifiques des personnes vieillissantes afin de favoriser leur orientation vers des programmes d’activité physique adaptée (APA) à leurs capacités individuelles, tels que ceux proposés par les Maisons Sport-Santé et les Centres Communaux d’Action Sociale. Dans ce cadre, il convient de dépasser les recommandations (trop) générales de l’OMS – 30 minutes journalières d’activité physique d’intensité modérée – pour aller vers l’identification des contenus et de la posologie des exercices (FITT : Fréquence, Intensité, Type, Temps=durée) des programmes d’activités physiques plus spécifiques à la prévention des chutes et adaptés au niveau de risque des participants.

Ce rapport constitue une synthèse des connaissances scientifiques disponibles à ce jour, concernant : i) les moyens simples et efficaces pour identifier les troubles de la locomotion associés au risque de chute chez les personnes âgées en voie de fragilisation et fragiles, et ii) le contenu et la posologie de programmes d’APA efficaces pour la prévention des chutes, chez les différentes populations concernées.

Il se conclut par des recommandations générales dans quatre domaines : 1) évaluation du risque de chute, 2) programmes d’entraînement (contenu et posologie), 3) rôle des technologies et 4) formation des intervenants.

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