« A un moment où on se préoccupe de l’efficacité de la dépense publique, il faut investir dans le sport » Amélie Oudéa-Castera
Invitée de Stade 2, Amélie Oudéa-Castéra, nouvelle présidente du CNOSF, alerte : le sport ne reçoit que 0,15 % du budget national et vient de perdre près de 300 M € depuis le début de l’année, soit la moitié de ses crédits. Elle compte donc peser dans le débat budgétaire 2026 pour revenir, a minima, au niveau de financement antérieur.
Son objectif ? Passer d’une « nation de grands athlètes » à une « grande nation sportive », en capitalisant sur l’héritage – encore fragile – de Paris 2024 et en préparant déjà l’échéance des Jeux 2030. Pour y parvenir, elle mise sur une gouvernance clarifiée entre ministère, ANS et fédérations afin de défendre une ligne budgétaire solide.
« Il y a quelque chose qui ne tourne pas rond » indique AOC
« Il y a quelque chose qui ne tourne pas rond » indique AOC. Et de rappeler que chaque euro investi permet à la collectivité d’économiser 13 euros. « A un moment où on se préoccupe de l’efficacité de la dépense publique il faut investir dans le sport » affirme t elle. Et d’ajouter « quand on coupe les crédits du sport un, on le tue deux on ne résout rien à l’équation globale de nos finances publiques puisque c’est à l’échelle des finances publiques epsilon. »
Consciente que la seule manne publique ne suffira pas, elle prône des modèles de financement innovants associant entreprises, mécènes, investisseurs et sponsors.
A visionner également le 8 h 30 franceinfo d’Amélie Oudéa-Castera
