À 500 jours des JOP le grand perdant est-il le sport ? par Shems El Khalfaoui
Dans une tribune publiée sur linkedin Shems El Khalfaoui 2e adjoint aux Sports, Développement économique, Emploi et Insertion, Jeux Olympiques et Paralympiques, Grands évènements de la Ville de Saint-Denis s’interroge sur l’héritage que laisseront les JOP de Paris 2024. Il plaide pour un meilleur encadrement du bénévolat et la nécessaire prise en compte de l’avis des collectivités premier financeur du sport.
« Les JOP sont un événement où les meilleurs athlètes du monde vont se retrouver à Saint-Denis à 200m d’un QPV. Cependant, malgré l’héritage urbain important pour notre territoire, on ne parle pas assez de l’impact que cela peut avoir sur le sport et le mouvement sportif au niveau national. »
Pour lui, la Loi Olympique qui vient d’être votée « aurait dû être l’occasion pour les acteurs du sport du quotidien d’avoir la parole, de développer et d’aller en profondeur sur les réels enjeux que représente le sport à tous les niveaux. »
Et de prendre un exemple parmi d’autres : le bénévolat » un des socles du modèle sportif français. »
« Il est également important d’encadrer le bénévolat défrayé et les franchises exonérées pour garantir une meilleure sécurité et une plus grande transparence pour tous les acteurs impliqués. Dans cette optique, il faut lancer une discussion avec les collectivités, premier financeur du sport. » écrit-il