Le sport, moteur caché du XXIe siècle par François Bellanger
De simple loisir à force structurante de nos sociétés, le sport est devenu selon François Bellanger une clé de lecture du monde contemporain et un accélérateur puissant des transitions écologiques, urbaines et sociales, agissant là où les discours politiques peinent à transformer les pratiques. Dans une série de 4 articles, il expose sa vision
« Le sport est mort, et c’est pour cela que…«
Le sport n’a pas disparu : il a quitté la périphérie pour devenir le cœur battant de nos sociétés, de nos villes et de nos corps. Le sport du XXe siècle, cantonné au loisir, est révolu. En colonisant le temps, l’espace et les corps, le sport du XXIe siècle devient une grille de lecture centrale pour comprendre et transformer nos sociétés.
« Quand le sport va devoir réinventer ses vocations«
Après l’ère de la machine, voici venue celle du corps en mouvement : le sport devient l’architecture invisible de nos mobilités, de nos villes et de nos transitions. Le sport n’est plus un jeu mais un opérateur civilisationnel. Mobilités actives, motricité urbaine, inclusion et écologie redéfinissent ses vocations et font du corps le nouveau moteur du progrès
» Et si le sport était le grand accélérateur de nos nécessaires transitions ?«
« Si on utilisait le sport comme cheval de troie ? «
Et si la transition écologique ne passait pas seulement par les lois et les traités… mais par nos muscles ? Le sport propose une écologie de l’addition plutôt que de la privation, transformant l’engagement environnemental en expérience vécue. En reconnectant le corps au vivant, il fait du sportif un acteur du changement par destination.
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