Réforme du CAPEPS : ANESTAPS, SNEP-FSU et C3D STAPS alertent sur une génération sacrifiée

Face au manque de visibilité, à la baisse des postes au concours et aux risques d’inégalités territoriales, l’ANESTAPS, le SNEP-FSU et la C3D STAPS dénoncent une réforme qui fragilise l’avenir des futur·es enseignant·es d’EPS et laisse les universités sans moyens clairs pour assurer la formation.

Dans un contexte marqué par l’absence de dialogue social et les incertitudes budgétaires, l’ANESTAPS, le SNEP-FSU et la C3D STAPS alertent sur les effets préoccupants de la réforme du CAPEPS. Dans un communiqué, les organisations soulignent une diminution injustifiée du nombre de postes au concours, alors que les besoins dans les collèges et lycées demeurent élevés. Elles mettent également en lumière l’accentuation des inégalités territoriales liée à l’absence de directives nationales pour les parcours “non-lauréat” et aux capacités d’accueil limitées des universités, souvent sous tension financière.

Enfin, les organisations pointent une enveloppe budgétaire toujours non versée aux universités, empêchant la garantie d’une préparation équitable au concours.
Elles appellent le Gouvernement à sécuriser les dispositifs de formation, à ouvrir les masters aux non-lauréats et à maintenir les sites et postes de formation, afin de garantir des conditions justes pour la formation des enseignant·es d’EPS.