“16 h pour tous” : la grande réforme éducative proposée par le CNOSF pour remettre le sport au cœur de la vie des enfants

Face à une jeunesse de plus en plus sédentaire et fragilisée psychologiquement, le Comité national olympique et sportif français (CNOSF) tire la sonnette d’alarme dans sa contribution à la Convention citoyenne sur les temps de l’enfant. 
Il plaide pour une réforme majeure : faire terminer la journée scolaire à 16 h pour tous les enfants et propose « une réforme sociétale majeure, centrée sur l’intérêt de l’enfant et lisible pour les familles.
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Objectif : redonner du temps au sport, à la culture et à la santé dans l’emploi du temps des jeunes.

L’inactivité physique, à la sédentarité et à la dépendance aux écrans, une “bombe à retardement sanitaire”

Dans sa contribution, le CNOSF dénonce une “bombe à retardement sanitaire” : 49 % des 11-17 ans sont à risque élevé de sédentarité et un tiers des jeunes pourraient être obèses d’ici 2050.
 Le modèle scolaire français, trop concentré et sédentaire, aggrave ce phénomène : le temps d’EPS diminue à mesure que les élèves avancent dans leur scolarité.

Une réforme sociétale : une sortie des classes à 16 h pour tous

Le CNOSF propose donc une réforme sociétale : une sortie des classes à 16 h pour tous, sans toucher au mercredi, afin de libérer du temps pour les activités sportives et culturelles.
 Cette mesure s’appuierait sur les clubs sportifs et associations scolaires (USEP, UNSS, UGSEL) pour offrir de nouvelles plages horaires de pratique dès 16 h 30. 
Le mouvement sportif se dit prêt à s’engager dans une nouvelle gouvernance éducative locale associant État, collectivités, parents et associations.
Enfin, le CNOSF souhaite une tarification sociale pour garantir l’accès au sport à tous, notamment via le rétablissement du Pass’Sport pour les 6-13 ans.
En exclusivité la contribution du CNOSF.