JO 2030 : “Ce n’est pas pire”… vraiment ? par Eric Adamkiewicz
« Peu coûteux », « raisonnable », « soutenable »… les éléments de langage s’enchaînent pour tenter de rassurer sur les Jeux Olympiques d’hiver 2030 selon Eric Adamkiewicz . Mais derrière les annonces triomphales et les notes d’experts complaisants, le budget glisse déjà vers l’inflation, les dénis se multiplient et la transparence reste aux abonnés absents.
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Dans un article critique inspiré de la récente publication d’Atlantico et des notes du cabinet Astères, Eric Adamkiewicz démonte l’argument selon lequel les JO 2030 seraient « peu coûteux ». De 1,5 milliard annoncés à près de 9 milliards évoqués, les estimations divergent, renforçant le sentiment d’un déni comptable après celui démocratique et juridique. Entre communication politique, rapports disparus, financements privés hypothétiques et projets révisés à la hâte, l’opacité domine. À l’heure où la France cherche 44 milliards d’économies, l’idée d’un événement mal préparé, sans réelle consultation des populations, interroge. La conclusion est claire : mieux vaudrait suspendre et confier ces Jeux à Salt Lake City, plutôt que de plonger les territoires alpins dans des lendemains financiers douloureux.
