Muscu chez les ados: une obsession préoccupante

Soulever des haltères à 14 ans : entre passion, réseaux sociaux et risques, la musculation attire de plus en plus d’adolescents en quête de corps transformés et de reconnaissance. Reportage de Watson.ch en France

En France, il faut attendre 16 ans pour s’inscrire dans la plupart des salles de sport. Pourtant, comme Jules Vaillant, nombreux sont les jeunes qui commencent la musculation dès 13 ou 14 ans, souvent influencés par les tutoriels diffusés sur YouTube, TikTok ou Instagram. En 2024, la discipline figurait même parmi les trois épreuves les plus choisies au baccalauréat, preuve de son essor fulgurant.

Le phénomène se traduit par un rajeunissement marqué des adhérents : chez Fitness Park, la part des moins de 20 ans a plus que doublé en un an. Mais cet engouement, alimenté par les standards esthétiques relayés en ligne, s’accompagne de risques. Entre blessures liées à une mauvaise pratique, absence d’encadrement et tentation de résultats rapides, les professionnels de santé appellent à la vigilance.

Les figures médiatiques comme Tibo InShape, suivi par 26 millions d’abonnés, incitent à la prudence et rappellent l’importance de progresser avec méthode. Derrière la quête de muscles, se cache souvent une recherche de confiance en soi et une réponse au regard des autres. Pour certains, la musculation devient un outil d’émancipation, pour d’autres, une source de blessures ou de désillusions face à des modèles inatteignables

Lien vers l’article sur Watson

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