« Entre incertitudes immédiates et nécessité de penser l’avenir du sport » pourrait-on résumer cette quinzaine.
Dans quinze jours, nous saurons quel gouvernement conduira le pays. Le 8 septembre, un vote de confiance viendra trancher. Mais déjà, les signaux sont clairs : Les clubs professionnels de football vont devoir apprendre à se passer des droits audiovisuels , comme le souligne Régis Juanico, et l’ensemble des clubs sportifs vont en subir les conséquences directes.
La semaine de tous les dangers
Dans ce climat tendu, la rentrée sportive s’annonce agitée : vote, le 8, mouvement social le 10, la fête du sport du 14 sera-t-elle gâchée ? A la Réunion, le CROS a annoncé le boycott . Pour certains cadres techniques, c’est même « joker » : droit de réserve !
Ne pas céder au pessimisme
Au-delà des turbulences, il faut garder le cap !
Patrick Roult, avec une série d’articles publiés ces dernières semaines, nous invite à repenser la Gouvernance , la haute performance, le financement et même la « dette culturelle » du sport français.
Même l’inspection générale de l’Education du Sport et de la Recherche affirme que pour construire durablement l’héritage des JOP de Paris 2024 et celui des JOP d’hiver Alpes françaises 2030, il faut élaborer une feuille de route partagée entre les différents acteurs (État, mouvement sportif, collectivités territoriales, secteur économique).
Vers un nouveau contrat d’usage
Quant à moi j’ ouvre déjà la perspective des municipales 2026 en proposant un nouveau « vers un contrat d’usage » des équipements sportifs.
Au final, profitons de ce moment de crise pour imaginer autrement l’avenir du sport, ses modèles économiques et ses rapports avec les territoires. Ne nous laissons pas enfermer dans l’urgence du calendrier politique et social !
Bonne lecture
Patrick Bayeux