Budget à -18% : « Non, ça n’est pas acceptable ! » Marie-Amélie Le Fur Présidente du CPSF et de l’ANS

Un an après Paris 2024, le réveil est brutal : tandis que le parasport a connu une avancée historique, les annonces budgétaires pour 2026 risquent de réduire à néant les progrès réalisés. Dans un entretien à yanous.com, Marie-Amélie Le Fur, présidente du CPSF et de l’ANS, alerte sur les reculs à venir pour le sport français.

Un an après les Jeux Paralympiques, Marie-Amélie Le Fur dresse un bilan positif des retombées, notamment pour le parasport : meilleure visibilité, mise en accessibilité, 2 800 clubs handi-accueillants, augmentation du financement de la haute performance et réforme du remboursement des équipements sportifs. Mais ce progrès est fragilisé par un désengagement massif des sponsors post-Jeux et une baisse drastique annoncée du budget du ministère des Sports (–18 % en 2026), dans un contexte où celui-ci ne représente déjà que 0,10 % du budget de l’État.

Face à cette double menace – repli du privé et coupes publiques –, elle s’inquiète d’un affaiblissement de l’écosystème sportif dans son ensemble, parasport inclus, et appelle à refonder une véritable politique publique du sport, co-construite entre État, collectivités et entreprises. Le parasport ne peut être une vitrine éphémère. « Un euro investi dans le sport, c’est treize économisés ailleurs », rappelle-t-elle, en plaidant pour que l’élan Paris 2024 ne soit pas un feu de paille mais un tremplin vers une nation réellement sportive.

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