Quels clubs sportifs pour demain ? Licenciés, adhérents, clients… ou citoyens engagés ? Patrick Bayeux
Il y a 2 mois j’écrivais Mar. 20, 2025 Si j’étais candidat à la présidence du CNOSF …. j’essaierai de répondre à 3 questions
1 – Quel rôle souhaitons-nous donner aux clubs sportifs dans les 15 prochaines années ?
2 – Comment le CNOSF doit-il accompagner les fédérations dans cette évolution des clubs ?
3 – Comment faire vivre le CNOSF dans une période post et pré-olympique ?
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Il y a 6 mois, le 23 novembre je m’interrogeais C’est quoi le club sportif de demain ? par Patrick Bayeux
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Depuis j’ai échangé avec beaucoup de clubs et de collectivités notamment dans le cadre d’assises du sport et de multiples entretiens mais aussi des enquêtes et questionnaires. J’en profite pour continuer d’alimenter le débat
Le club sportif, couteau suisse des politiques publiques, le club à 360°
Le club couteau suisse des politiques publiques sportives j’en ai déjà parlé tout comme le club à 360°. Ils interrogent ils interessent. Le couteau suisse permet de bien matérialiser l’utilisation qui a été faite du sport au cours de ces 30 dernières années. Il illustre parfaitement chez les dirigeants cette dérive notamment des appels à projet où l’important est de cocher des cases pour répondre à la demande, peu importe la réalité qui suivra …. Il faut relire ce que disait Oct.31.2022 10:18 am Laurent Ouvrard Président de club : « on croule sous des injonctions permanentes parfois contradictoires, toutes marquées de bonnes intentions «
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Le club à 360 séduit et intéresse tout en questionnant sur les conditions pour y parvenir.
La place de la licence est largement interrogée.
Le sujet de la licence est souvent abordé. Comme l’écrivait B Jacquot, il serait donc temps de reconnaître que la licence sportive n’est pas, n’est plus, l’outil miracle bon à tout faire .
D’ailleurs en 2022 une enquête du CNOSF mettant en exergue que La licence sportive n’est pas « le pilier d’un modèle d’avenir » pour 41 % des fédérations. Qu’en est il aujourd’hui ?
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Le club de demain : un club de licenciés, d’adhérents, de clients ?
Le client vient chercher un service, le licencié une pratique compétitive, l’adhérent une appartenance associative. Et c’est le citoyen engagé qui porte le sens et l’ancrage du club dans son territoire. Faut il opposer ces trois figures ? Se sont-elles sont complémentaires et toutes nécessaires pour construire un modèle économique pérenne, à la fois viable et porteur de valeurs ?
Pour ma part je plaide depuis longtemps pour une licence réservée à la seule compétition, les autres pratiquants qu’ils soient adhérents ou clients bénéficieraient du Pass APS lequel contiendrait une assurance pour régler tous les problèmes de responsabilité de la pratique autonome (sujet d’inquiétude chez les dirigeants de clubs).
Dans ce contexte, Le futur CNOSF doit il se positionner comme le syndicat des fédérations ou le représentant du mouvement sportif ?
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Pour une collectivité 2 facteurs structurants
Dans un contexte financier de plus en plus tendu où il ne s’agit plus de faire plus avec moins mais de faire différemment, la question du soutien aux clubs sportifs est posée. L’avenir du club sportif local peut être pensé à partir de deux axes structurants.
- Le premier : le degré de dépendance aux financements publics, allant de la subvention structurelle à l’autonomie économique.
- Le second : le niveau d’organisation, d’innovation, de professionnalisation interne du club, de la gouvernance bénévole à la structuration en mode entrepreneurial.
C’est la combinaison de ces deux dimensions qui permet d’identifier quatre profils-types de clubs à l’horizon 2040
Pour maintenir « une bonne gestion », le sport local doit amorcer sa transition ! il ne s’agit plus de faire « plus avec moins », mais de faire autrement. Alors quels clubs pour demain ? Des #EGS2025 Etats généraux du sport s’imposent.
