Validé en comité directeur le 7 juin dernier, le label stade de la LNR risque de mettre en colère les élus locaux. « le dispositif de « Label Stades LNR » qui s’appliquera progressivement à compter de la saison 2012/2013 et qui comprendra deux niveaux de labellisation fera l’objet d’une communication à partir du 15 juin » précise le compte rendu du comité directeur.
Avec 159 critères (cf fichier en lien ci aprés), la LNR supplante ( et de loin) le foot. Le principe est simple : des points sont donnés aux critères. Pour être stade d’élite il faudra totaliser 479 points sur 805 possibles.
Pour obtenir la note maxi, il faudra en top 14 présenter les vestiaires de 150 m2 (40 m2 en ligue 1), pour les arbitres la surface est de 30 m2 (24 m2 en ligue 1), le local antidopage 20 m2 (16 m2 en ligue 1). Coté place la LNR s’est inspirée des exigences de l’Euro 2016 pas moins ! 45 cm et 80 cm de profondeur pour les places du public, 50 cm d’entre axe et 80 cm de profondeur pour les business seat, 60 cm d’entre axe et 80 cm de profondeur pour les loges. Plus problématique les parkings avec 1 place pour 4 invités VIP, certaines collectivités adeptes des stades urbains et des transports en commun devraient apprécier !
Tout comme en foot la majorité des stades de rugby appartient aux collectivités (exception faite du Stade Toulousain, de l’ASM, du LOU).
On peut toutefois penser que cette labellisation devra pour s’imposer aux collectivités recevoir l’avis de la CERFRES. Problème certains prédisent que les droits TV pourraient dépendre de la labellisation, une manière de mettre la pression sur les collectivités propriétaires. Pourquoi pas, reste à inventer les 160 ème critère, la redevance versée par les clubs aux collectivités propriétaires !