Faire triompher une candidature olympique, une affaire de pouvoir pour les villes – Frédéric Lassalle
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13 septembre 2017. Après trois échecs pour les éditions 1992, 2008 et 2012, Paris, seule ville candidate en lice, se voit officiellement confier l’organisation des Jeux olympiques et paralympiques 2024 par le Comité international olympique (CIO).
Afin d’accueillir les plus grandes compétitions internationales, les pays ou les villes se portent candidats en dépensant parfois des sommes très importantes. Rien que pour candidater pour 2024, Paris avait déboursé un peu moins de 60 millions d’euros. Durant cette phase, chaque territoire tente de mettre en place des stratégies afin de pouvoir profiter des fortes retombées liées aux JOP. Le CIO, propriétaire de l’événement, reste ensuite souverain en termes d’attribution et de contrôle de l’organisation.
Sur quels critères ? Telle est la question qui a guidé notre recherche récente. Nous y montrons notamment qu’il est question de profils de pouvoir écrit Frédéric Lassalle Maître de Conférences en Sciences de gestion, IAE Dijon – Université de Bourgogne
…/… « le mouvement olympique sélectionne un candidat avec les caractéristiques les plus susceptibles de supporter son pouvoir. » …/… « Nous pouvons donc conclure qu’un mauvais profil de pouvoir bien qu’il puisse passer au niveau du CNOSF ne peut prétendre à obtenir la victoire finale pour l’organisation.