72 propositions pour le développement de la pratique féminine du sport
Au terme de leurs travaux, au cours desquels Ils ont entendu plus de soixante-dix acteurs du monde sportif, les rapporteurs MME VÉRONIQUE RIOTTON, et M. STÉPHANE VIRY dressent un bilan mitigé de la pratique sportive des femmes et de leur place dans le sport. Nous avons eu accès au projet de rapport sera présenté aujourd’hui à l’assemblée nationale.
Dans le sport amateur, à tous les âges de la vie, la pratique sportive des femmes diffère de celle des hommes : le premier écart de pratique sportive entre les filles et les garçons se manifeste entre cinq et neuf ans, les garçons sont près de 1,5 million à être inscrits dans des activités sportives contre environ 980 000 filles de la même tranche d’âge. Cet écart se creuse à l’adolescence où la pratique sportive des filles décroche et ne rattrape celle des garçons qu’à l’âge de la retraite où le temps libre des femmes augmente. De la même manière, dans le sport de haut niveau, les femmes subissent encore des stéréotypes de genre et s’entraînent dans des conditions matérielles souvent difficiles.
Partant du constat que le sport féminin, amateur et professionnel, fait encore face à de multiples obstacles que les rapporteurs présentent dans la première partie de leur rapport, obstacles qu’il convient de lever. Ils proposent ensuite des leviers d’actions majeurs : l’éducation et la visibilité, la gouvernance et le financement du sport, pour consolider la place du sport féminin.