Ça commence à faire désordre cette partie de billard entre le président de la république, Tony Estanguet Anne Hidalgo et maintenant le préfet de police de Paris, Laurent Nunez au sujet de la cérémonie d’ouverture.
Invité exceptionnel de BFMTV-RMC il y a une semaine le président de la République, Emmanuel Macron, a révélé les deux alternatives en cas d’extrême menace sur la cérémonie d’ouverture sur la Seine. Un plan B, avec l’hypothèse d’une cérémonie au Trocadéro et le plan C au Stade de France.
Présente à Olympie pour assister à l’allumage de la flamme olympique, Anne Hidalgo a répondu à Emmanuel Macron sur la capacité des Jeux olympiques de Paris 2024 de s’en tenir au plan A en ce qui concerne la cérémonie d’ouverture. « Je ne connais que le plan A ».
Quant à Tony Estanguet pris en 2 feux, il a déclaré lors de la cérémonie d’allumage de la flamme «Aujourd’hui le plan vraiment principal et très probable, c’est d’organiser cette cérémonie sur la Seine», a déclaré Tony Estanguet. « En parallèle de cela, on regarde tous les plans de contingence pour s’adapter au contexte, car c’est notre responsabilité », a-t-il ajouté. « En fonction de l’état et de la situation dans laquelle on sera, on adaptera le projet ».
Hier c’était au tour du préfet de police de Paris, Laurent Nunez, qui est revenu sur les annonces d’Emmanuel Macron sur les plans B et C.
« Le président a parlé du Trocadéro, il a tout dit. Le plan de contingence c’est: on a des attaques terroristes qui font qu’on est obligé de se rabattre sur une cérémonie en mode dégradé, un format réduit au Trocadéro. Et le plan C dont a parlé le président c’est le repli sur un format protocolaire parce qu’on a des menaces graves. On respecte le minimum du minimum d’une cérémonie. » Dans cette optique, l’événement pourrait se dérouler au Stade de France « ou ailleurs », …
Donc si on résume : tout est fait pour que la cérémonie d’ouverture se déroule sur la Seine comme prévu. Mais en cas d’imprévu, le plan B c’est le trocadéro, et le plan C c’est le stade de France ou ailleurs mais visiblement peu de personnes sont informées du plan B et du plan C et du plan C bis (annoncé par le préfet de police de Paris)
Quant à Thomas Joly, lui il essaye de ne pas devenir fou !!! nous apprend l’équipe. Pas rassurant tout ça quand on sait que qu’il n’a commencé » à entrer dans la matière artistique que depuis janvier. La première répétition à laquelle j’ai assisté date de la semaine dernière (mi-mars). Là, ça commence à être vraiment cool. » Quand on sait qu’il doit diriger 18 000 personnes ! et d’avouer toujours dans l’équipe « je suis en train de développer une philosophie assez étonnante. Si je devais m’impliquer dans tout, physiquement, ce serait impossible. Il faut avoir une espèce de distance et de foi dans l’événement et se dire : « je ne suis pas Dieu, je ne peux pas faire lever le soleil, ni régler tous les problèmes de sécurité, etc. » J’accepte de ne pas être dans un théâtre fermé et protégé mais au coeur d’une ville, sur un fleuve, à l’air libre. »
Alors soyons philosophe et acceptons