Porte-drapeaux des JOP #Paris2024 : pourquoi rompre avec un système d’élection égalitaire entre les fédérations ?
Le CNOSF fait peu parler de lui en ce moment … Donc lorsqu’il fait une déclaration, sa parole est scrutée de prés surtout quand il s’agit des conditions de désignation des porte-drapeaux des délégations olympique et paralympique. Le débat agite en haut lieu depuis plusieurs semaines. Après avoir imaginé un vote populaire un vote à la proportionnelle avec une pondération grand public athlète, finalement ce sont les athlètes qui vont voter.
Qui va voter ?
Lesquels par contre ? that’s the question, à date comme dit l’ANS, nombre d’athlètes qualifiés est de 18 athlètes olympiques et 12 athlètes paralympiques. Il faudra donc attendre d’avoir tous les athlètes sélectionnés pour procéder à l’élection ? Une élection prévue en juillet selon le communiqué de presse du CNOSF.
« Pour se porter candidat, l’athlète doit respecter et incarner la Charte des valeurs olympiques et paralympiques, être Olympien ou Paralympien (avoir déjà participé à une édition des Jeux) et répondre à des critères d’exemplarité. Par ailleurs, les athlètes ayant déjà été désignés porte-drapeaux par le passé ne pourront pas déposer leur candidature auprès de leur fédération et prétendre à nouveau à cet honneur : une règle qui vise à sacraliser, dans la vie d’un ou une athlète, ce moment d’exception. Pour garantir la diversité des profils et des disciplines, un binôme ne pourra être composé d’athlètes issus d’une même fédération sportive. » « Les fédérations olympiques et paralympiques qualifiées ou qualifiables pour les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 auront la possibilité de communiquer au CNOSF et au CPSF, les noms des athlètes qui souhaitent se porter candidats au rôle de porte-drapeau, dans la limite d’une femme et d’un homme par fédération. » un système de vote copié sur celui du CIO à la différence que les fédérations nationales peuvent présenter chacun leurs athlètes dans une discipline.
Un vote qui profite aux grosses fédérations ?
Avant, chaque fédération devait désigner 2 ambassadeurs parmi lesquels les candidats porte drapeau. Le vote reposait sur une stricte égalité entre les fédérations (2 votes par fédération) et la certitude que tout le monde votait. Désormais les plus grosses délégations seront-elles privilégiées ? Peut on imaginer que tous les sports co se mettent d’accord au profit d’un candidat ? les candidats devront-ils faire campagne ?
Des athlètes exemplaires !
« Un autre critère a fait débat et doit encore être affiné avant d’être présenté aux fédérations lundi prochain. Il s’agit de celui relatif à l’éthique. « Il est fondamental que les athlètes choisis véhiculent certaines valeurs », explique David Lappartient, le président du CNOSF en insistant sur la mission de représentativité et d’incarnation des heureux élus » écrit le Parisien JO Paris 2024 : un critère éthique devrait empêcher Nikola Karabatic d’être porte-drapeau
Donc si on comprend bien Nikola Karabatic est apte à représenter l’équipe de France de hand-ball mais pas l’équipe de France Olympique ? qu’en est-il d’un athlète condamné pour excès de vitesse ? les commissions des athlètes du CNOSF et du CPSF ont été consultées indique le CNOSF dans son communiqué. Faudra t-il sollicité la commission d’éthique ?
Et des dirigeants exemplaires bien sur …
En matière d’exemplarité les dirigeants du CNOSF en connaissent en rayon … On se rappelle que 8 administrateurs du CNOSF avaient du demander à la présidente B Henriques « solennellement, au nom de l’éthique et de la transparence, d’avoir accès au Grand Livre comptable avec toutes les pièces justificatives qui y sont liées. » A lire ici Que suite à cette demande il a été découvert que des prestataires avaient été rémunérés pour révoquer l’ancien secrétaire général du CNOSF … Exemplaires tous les membres du CA ? Mais c’était avant l’arrivée du nouveau président David Lappartient … une autre époque !