Canoe-Kayak : Jean Zoungrana justifie « de ne pas mettre en place un programme d’actions important » en raison de la très forte baisse du budget attribué par l’ANS.
500 € par jeune athlète par championnat d’Europe et du monde. C’est ce que la Fédération de canoë-kayak (FFCK) a demandé aux familles d’athlètes. Côté slalom, les parents sont montés au créneau. Côté course en ligne, ils ont appris la nouvelle après les épreuves de sélection en équipe de France. Dans les deux disciplines, les coûts s’envolent selon Ouest France.
« Solliciter les familles devient un modèle incontournable car les coûts augmentent alors que la dotation de l’État a été très ciblée sur les médaillables aux JO et non sur la relève », consent un cadre de la fédération qui souhaite rester anonyme.
« Nous avions deux options : soit emmener moins d’athlètes mais ne demander aucune participation. Ou emmener plus de monde mais demander une contribution. Nous avons opté pour la deuxième option », reconnaît Ludovic Royé, directeur technique national à la FFCK.
En décembre, le président de la fédération Jean Zoungrana a répondu aux intéressés via un mail que Ouest-France a pu consulter. « Le budget alloué à la relève était de 90 000 € pour chacun des collectifs Sprint et Slalom. Ce budget attribué par l’ANS (Agence nationale du sport), en très forte baisse, ne permettait pas de mettre en place un programme d’actions important », justifie-t-il.
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Dans un reportage diffusé sur stade 2, Thierry Vildary avait également mis en évidence les difficultés pour certains athlètes de s’entrainer.