L’égalité femmes-hommes dans le sport français : une chimère ? par Cécile Ottogalli-Mazzacavallo
À la veille des Jeux olympiques et paralympiques de Paris en juillet 2024, certaines parties prenantes de l’événement vont sans doute accentuer la communication sur les valeurs choisies comme étendard vertueux de cette olympiade.
Parmi elles, l’égalité entre les femmes et les hommes (F/H) occupe une place de choix car ces jeux seront les premiers de l’histoire olympique à être paritaires (autant d’hommes que de femmes parmi les athlètes en compétition mais aussi parmi les relayeurs et relayeuses de la flamme olympique, et – presque – parmi les salariées et salariés du comité d’organisation avec 52 % de femmes).
Pour Cécile Ottogalli-Mazzacavallo Maîtresse de Conférences en histoire, Université Claude Bernard Lyon 1 sans vouloir minimiser la portée politique et culturelle de cette décision historique, espérons que la parité aux JOP de Paris 2024 ne sera pas « le dernier pas vers une parité historique aux JO » mais une étape de route vers des politiques et pratiques permettant l’inclusion des personnes minorisées sur le plan de l’ordre de genre à partir d’un travail critique sur les pratiques et politiques à l’œuvre et/ou de l’ancrage épistémique et idéologiques des dirigeants du sport en France et au-delà.